Texte grec :
[21,3] Ὁρῶμεν δὲ καὶ τοὺς γεωργοὺς ἀναμεμιγμένον τῷ
σίτῳ τὸ ἄχυρον τεχνικῶς διακρίνοντας, ὡς ἂν ἑκάτερον
αὐτῶν εἰς τὴν προσήκουσαν χρείαν παραληφθείη, τὸ μὲν
εἰς τὴν ἀνθρωπίνην ζωήν, τὸ δὲ εἰς καῦσίν τε ἅμα καὶ εἰς
τὴν τῶν ἀλόγων τροφήν. Οὐκοῦν καὶ ὁ τῆς σωφροσύνης
ἐργάτης διακρίνων τῆς ἡδονῆς τὴν χρείαν, ὥσπερ ἀχύρου
τὸν σῖτον, τὴν μὲν ἀπορρίψει τοῖς ἀλογωτέροις, ὧν «τὸ
τέλος εἰς καῦσιν», ὥς φησιν ὁ ἀπόστολος, τῆς δὲ χρείας
αὐτῆς κατὰ τὸ ἐνδέον εὐχαριστῶν μεταλήψεται.
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Traduction française :
[21,3] Nous voyons aussi les cultivateurs séparer avec habileté la balle mêlée au froment, afin
d'employer l'un et l'autre selon leur utilité propre: l'un pour la subsistance des hommes, l'autre
pour l'entretien du feu et la nourriture des bêtes sans raison. Ainsi donc celui qui pratique la
tempérance, distinguant l'utilité d'avec le plaisir, comme le froment d'avec la balle, abandonnera le
plaisir aux bêtes sans raison qui "finiront dans le feu", (He 6,8) au dire de l'Apôtre, mais l'utilité
elle-même, il en prendra sa part avec action de grâces, selon qu'il en a besoin.
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