Texte grec :
[79] LXXIX. <1> Ἔκειτο μὲν ὁ ἀνὴρ τὰ τελευταῖα πνέων καὶ παρὰ τῆς ἄνω
χοροστασίας ἐπιζητούμενος, πρὸς ἣν ἐκ πλείονος ἔβλεπεν. Ἐγχεῖτο δὲ
περὶ αὐτὸν πᾶσα ἡ πόλις, τὴν ζημίαν οὐ φέροντες καὶ τῆς ἐκδημίας ὡς
τυραννίδος καταβοῶντες καὶ τῆς ψυχῆς λαμβανόμενοι, ὡς καθεκτῆς καὶ
βιασθῆναι δυναμένης ἢ χερσὶν ἢ δεήσεσιν· ἐποίει γὰρ αὐτοὺς καὶ
παράφρονας τὸ πάθος· καὶ προσθεῖναί τι τῆς ἑαυτῶν ζωῆς αὐτὸν
ἐλεγχθῆναι ἄνθρωπον ὄντα) καὶ «Εἰς χεῖράς σου παραθήσομαι τὸ πνεῦμά
μου» τελευταῖον εἰπών, τοῖς ἀπάγουσιν αὐτὸν ἀγγέλοις οὐκ ἀηδῶς
ἐναπέψυξεν· ἔστιν ἃ τοὺς παρόντας μυσταγωγήσας καὶ βελτίους ποιήσας
ταῖς ἐπισκήψεσι· τότε δὴ θαῦμα γίνεται τῶν πώποτε γενομένων ὀνομαστότατον.
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Traduction française :
[79] LXXIX. <1> Il était étendu, l'homme, rendant ses derniers souffles, et
réclamé par le chur d'en haut, sur lequel depuis longtemps il fixait les
yeux. On voyait répandue autour de lui toute la ville, incapable de
supporter cette perte, criant contre ce départ comme contre une tyrannie ;
s'attachant à cette âme, dans l'idée qu'ils pourraient la retenir et lui faire
violence avec les mains ou des prières ; car ils devenaient fous de
douleur ; et ils lui auraient abandonné chacun une partie de sa propre vie,
s'il eût été possible, de bon cur. <2> Quand ils se virent vaincus car il
devait donner la preuve qu'il était homme , et qu'il eut dit pour finir : « Je
remettrai mon esprit dans tes mains» (Ps., xxx, 6), aux anges qui
l'emmenaient il rendit l'âme avec bonheur, après avoir initié aux mystères
les assistants et les avoir rendus meilleurs par ses recommandations.
Alors se produit le prodige le plus fameux de ceux qui ont jamais eu lieu.
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