HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Grégoire de Nazianze, Discours funèbre en l'honneur de Basile de Césarée

ἐπειδὴ



Texte grec :

[52] LII. <1> Εἰς γὰρ τὸ ἱερὸν εἰσελθὼν μετὰ πάσης τῆς περὶ αὐτὸν δορυφορίας· ἦν δὲ ἡμέρα τῶν Ἐπιφανίων καὶ ἀθροίσιμος· καὶ τοῦ λαοῦ μέρος γενόμενος, οὕτως ἀφοσιοῦται τὴν ἕνωσιν· ἄξιον δὲ μηδὲ τοῦτο παραδραμεῖν. <2> Ἐπειδὴ γὰρ ἔνδον ἐγένετο καὶ τὴν ἀκοὴν προσβαλούσῃ τῇ ψαλμῳδίᾳ κατεβροντήθη τοῦ τε λαοῦ τὸ πέλαγος εἶδε καὶ πᾶσαν τὴν εὐκοσμίαν, ὅση τε περὶ τὸ βῆμα καὶ ὅση πλησίον, ἀγγελικὴν μᾶλλον ἢ ἀνθρωπίνην· τὸν μὲν τοῦ λαοῦ προτεταγμένον ὄρθιον, οἷον τὸν Σαμουὴλ ὁ λόγος γράφει, ἀκλινῆ καὶ τὸ σῶμα καὶ τὴν ὄψιν καὶ τὴν διάνοιαν, ὥσπερ οὐδενὸς καινοῦ γεγονότος, ἀλλ' ἐστηλωμένον, ἵν' οὕτως εἴπω, Θεῷ καὶ τῷ βήματι· τοὺς δὲ περὶ αὐτὸν ἑστηκότας ἐν φόβῳ τινὶ καὶ σεβάσματι· ἐπειδὴ ταῦτα εἶδε, καὶ πρὸς οὐδὲν παράδειγμα ἠδύνατο θεωρεῖν τὰ ὁρώμενα, ἔπαθέ τι ἀνθρώπινον, σκότου καὶ δίνης πληροῦται τὴν ὄψιν καὶ τὴν ψυχὴν ἐκ τοῦ θάμβους. Καὶ τοῦτο ἦν τοῖς πολλοῖς ἄδηλον ἔτι. <3> Ἐπεὶ δὲ τὰ δῶρα τῇ θείᾳ τραπέζῃ προσενεγκεῖν ἔδει, ὧν αὐτουργὸς ἦν, συνεπελάβετο δ' οὐδείς, ὥσπερ ἦν ἔθος, ἄδηλον ὂν εἰ προσήσεται, τηνικαῦτα τὸ πάθος γνωρίζεται. <4> Περιτρέπει γὰρ καί, εἰ μή τις τῶν ἐκ τοῦ βήματος ὑποσχὼν τὴν χεῖρα τὴν περιτροπὴν ἔστησε, κἂν κατηνέχθη πτῶμα δακρύων ἄξιον. Εἶεν.

Traduction française :

[52] LII. <1> Étant allé au temple, accompagné de toute sa garde, — c'était le jour de l'Epiphanie, et il y avait foule, — il prit place dans le peuple, ainsi il réalise l'unité : celle circonstance mérite aussi de ne pas être négligée. <2> Car lorsqu'il fut à l'intérieur, et que la psalmodie vint frapper son oreille avec un bruit de tonnerre, lorsqu'il vit cet océan de peuple, tout ce bel ordre tant autour de l'autel qu'à proximité, et qui était angélique plutôt qu'humain ; Basile d'une part, faisant face au peuple, debout, dans l'attitude où l'Écriture représente Samuel (I Reg., xix, 20), sans un mouvement dans le corps, les yeux, la pensée, comme si rien de nouveau n'était arrivé, et comme une stèle, si je puis ainsi dire, fixé à Dieu et à l'autel ; d'autre part, ceux qui l'entouraient, debout dans la crainte et le respect : à ce spectacle, dont pas un exemple ne pouvait lui donner une idée, il éprouva quelque chose d'humain ; les ténèbres et le vertige s'emparent de ses yeux et de son esprit par suite de sa stupeur; et le fait échappait encore au plus grand nombre. <3> Mais quand il lui fallut présenter à la divine table les présents qu'il avait travaillés de ses mains, et qu'il ne vit personne pour l'en décharger, comme c'était l'usage, car on ne savait pas s'ils seraient acceptés, à ce moment-là sa souffrance se fait visible. <4> II chancelle, et si un des ministres de l'autel ne lui avait prêté la main pour soutenir sa démarche vacillante, il aurait même fait une chute lamentable. Mais passons.





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Dernière mise à jour : 23/06/2009