HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe, Contra Apion, livre I

μηδὲ



Texte grec :

[1,7] (30) Οὐ γὰρ μόνον ἐξ ἀρχῆς ἐπὶ τούτων τοὺς ἀρίστους καὶ τῇ θεραπείᾳ τοῦ θεοῦ προσεδρεύοντας κατέστησαν, ἀλλ' ὅπως τὸ γένος (31) τῶν ἱερέων ἄμικτον καὶ καθαρὸν διαμενεῖ προυνόησαν. Δεῖ γὰρ τὸν μετέχοντα τῆς ἱερωσύνης ἐξ ὁμοεθνοῦς γυναικὸς παιδοποιεῖσθαι καὶ μὴ πρὸς χρήματα μηδὲ τὰς ἄλλας ἀποβλέπειν τιμὰς, ἀλλὰ τὸ γένος ἐξετάζειν ἐκ τῶν ἀρχαίων λαμβάνοντα τὴν διαδοχὴν (32) καὶ πολλοὺς παρεχόμενον μάρτυρας. Καὶ ταῦτα πράττομεν οὐ μόνον ἐπ' αὐτῆς Ἰουδαίας, ἀλλ' ὅπου ποτὲ σύστημα τοῦ γένους ἐστὶν ἡμῶν κἀκεῖ τὸ ἀκριβὲς ἀποσώζεται τοῖς ἱερεῦσι περὶ τοὺς γάμους· (33) λέγω δὲ τοὺς ἐν Αἰγύπτῳ καὶ Βαβυλῶνι καὶ εἴ που τῆς ἄλλης οἰκουμένης τοῦ γένους τῶν ἱερέων εἰσί τινες διεσπαρμένοι· πέμπουσι γὰρ εἰς Ἱεροσόλυμα συγγράψαντες πατρόθεν τοὔνομα τῆς τε γαμετῆς (34) καὶ τῶν ἐπάνω προγόνων καὶ τίνες οἱ μαρτυροῦντες. Πόλεμος δ' εἰ κατάσχοι, καθάπερ ἤδη γέγονεν πολλάκις Ἀντιόχου τε τοῦ Ἐπιφανοῦς εἰς τὴν χώραν ἐμβαλόντος καὶ Πομπηίου Μάγνου καὶ Κυντιλίου (35) Οὐάρου μάλιστα δὲ καὶ ἐν τοῖς καθ' ἡμᾶς χρόνοις, οἱ περιλειπόμενοι τῶν ἱερέων καινὰ πάλιν ἐκ τῶν ἀρχαίων γραμμάτων συνίστανται καὶ δοκιμάζουσι τὰς ὑπολειφθείσας γυναῖκας. Οὐ γὰρ ἐπὶ τὰς αἰχμαλώτους γενομένας προσίενται πολλάκις γεγονυιῶν (36) αὐταῖς τὴν πρὸς ἀλλόφυλον κοινωνίαν ὑφορώμενοι. Τεκμήριον δὲ μέγιστον τῆς ἀκριβείας· οἱ γὰρ ἀρχιερεῖς οἱ παρ' ἡμῖν ἀπὸ δισχιλίων ἐτῶν ὀνομαστοὶ παῖδες ἐκ πατρὸς εἰσὶν ἐν ταῖς ἀναγραφαῖς. Τοῖς δὲ τῶν εἰρημένων ὁτιοῦν γένοιτο εἰς παράβασιν ἀπηγόρευται μήτε τοῖς βωμοῖς παρίστασθαι μήτε μετέχειν τῆς ἄλλης ἁγιστείας.

Traduction française :

[1,7] VII. Soins pris pour assurer la pureté de race des prêtres. 30 Non seulement dès l'origine ils ont commis à ce soin les meilleurs, ceux qui étaient attachés au culte de Dieu, mais ils ont pris des mesures pour que la race des prêtres demeurât pure de mélange et sans souillure. 31 En effet, celui qui participe au sacerdoce doit, pour engendrer, s’unir à une femme de même nation et, sans considérer la fortune ni les autres distinctions, faire une enquête sur sa famille, extraire des archives la succession de ses parents et présenter de nombreux témoins. 32 Et nous ne suivons pas cette pratique seulement en Judée même, mais, partout aussi où se rencontre un groupe des nôtres, les prêtres observent rigoureusement cette règle pour les mariages. 33 Je parle de ceux d'Égypte, de Babylone et de tous les autres pays du monde où les hommes de la race sacerdotale peuvent être dispersés. Ils envoient à Jérusalem le nom patronymique de leur femme avec la liste de ses ancêtres en remontant, et les noms des témoins. 34 Si le pays est en proie à la guerre - comme le fait s'est produit souvent lors des invasions d'Antiochos Épiphane, de Pompée le Grand et de Quintilius Varus, et surtout de nos jours - 35 ceux des prêtres qui survivent reconstituent de nouveaux livrets à l'aide des archives et vérifient l'état des femmes qui restent. Car ils n'admettent plus celles qui ont été prisonnières, les soupçonnant d'avoir eu, comme il est souvent arrivé, des rapports avec un étranger. 36 Et voici la preuve la plus éclatante au soin exact apporté dans cette matière : nos grands-prêtres, depuis deux mille ans, sont nommés, de père en fils, dans nos annales. Ceux qui contreviennent le moins du monde aux règles précitées se voient interdire l'accès des autels et la participation aux autres cérémonies du culte.





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Dernière mise à jour : 12/06/2008