HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

δὲ



Texte grec :

[7,15,2] (2)<389> Ταῦτα παραινέσας τῷ παιδὶ περί τε τῶν ὅλων πραγμάτων καὶ <περὶ> τῶν φίλων καὶ οὓς ᾔδει τιμωρίας ἀξίους γεγενημένους ἀπέθανεν, ἔτη μὲν βιώσας ἑβδομήκοντα, βασιλεύσας δὲ ἑπτὰ μὲν ἐν Χεβρῶνι τῆς Ἰούδα φυλῆς καὶ μῆνας ἕξ, ἐν Ἱεροσολύμοις δὲ ἁπάσης τῆς χώρας τρία καὶ τριάκοντα. <390> οὕτως ἀρίστῳ ἀνδρὶ γεγενημένῳ καὶ πᾶσαν ἀρετὴν ἔχοντι καὶ τοσούτων ἐθνῶν σωτηρίαν ἐγκεχειρισμένῳ βασιλεῖ ἔδει προσεπαινέσαι καὶ τό τε τῆς δυνάμεως αὐτοῦ εὐσθενὲς καὶ τὸ τῆς σωφροσύνης συνετόν: ἀνδρεῖος γὰρ ἦν, ὡς οὐκ ἄλλος τις, ἐν δὲ τοῖς ὑπὲρ τῶν ὑπηκόων ἀγῶσι πρῶτος ἐπὶ τοὺς κινδύνους ὥρμα, τῷ πονεῖν καὶ μάχεσθαι παρακελευόμενος τοὺς στρατιώτας ἐπὶ τὰς παρατάξεις ἀλλ' οὐχὶ τῷ προστάττειν ὡς δεσπότης, <391> νοῆσαί τε καὶ συνιδεῖν καὶ περὶ τῶν μελλόντων καὶ τῆς τῶν ἐνεστηκότων οἰκονομίας ἱκανώτατος, σώφρων ἐπιεικὴς χρηστὸς πρὸς τοὺς ἐν συμφοραῖς ὑπάρχοντας δίκαιος φιλάνθρωπος, ἃ μόνοις δικαιότατα βασιλεῦσιν εἶναι προσῆκε, μηδὲν ὅλως παρὰ τοσοῦτο μέγεθος ἐξουσίας ἁμαρτὼν ἢ τὸ περὶ τὴν Οὐρία γυναῖκα. κατέλιπε δὲ καὶ πλοῦτον ὅσον οὐκ ἄλλος βασιλεὺς οὔθ' Ἑβραίων οὔτ' ἄλλων ἐθνῶν.

Traduction française :

[7,15,2] 2. Après avoir fait ces recommandations à son fils concernant le gouvernement, ses amis et ceux qu’il savait mériter un châtiment, David mourut âgé de soixante-dix ans, ayant régné sept ans et six mois à Hébron sur la tribu de Juda, et trente trois ans à Jérusalem sur tout le pays. Ce fut un homme excellent<328> et doué de toutes les vertus que devait posséder un roi de qui dépendait le salut de tant de peuples. Il fut brave, en effet, comme nul autre ; dans les combats livrés pour ses sujets il s’élançait le premier au danger, encourageant ses soldats dans les mêlées en partageant leur peine et leur effort, plutôt qu’en leur commandant comme un maître ; très habile à saisir une situation, à pourvoir à l’avenir et aux difficultés du moment, prudent, doux, bon pour les affligés, juste, humain, qui sont toutes vertus dignes des plus grands princes, enfin, malgré un si haut degré de puissance, n’ayant jamais abusé de son autorité si ce n’est au sujet de la femme d’Urie. Il laissait des richesses comme nul autre roi des Hébreux ou des autres nations.





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Dernière mise à jour : 27/08/2009