HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

δὲ



Texte grec :

[7,14,4] (4)<345> Ὁ δὲ τέταρτος υἱὸς Δαυίδου νεανίας εὐειδὴς καὶ μέγας, ἐκ γυναικὸς αὐτῷ Αἰγίσθης γεγονὼς Ἀδωνίας δὲ προσαγορευόμενος, ἐμφερὴς ὢν Ἀψαλώμῳ τήν τε διάνοιαν αὐτὸς ὡς βασιλεύσων ἐπῆρτο καὶ πρὸς τοὺς φίλους ἔλεγεν, ὡς τὴν ἀρχὴν αὐτὸν δεῖ παραλαβεῖν: κατεσκεύασε δὲ ἅρματα πολλὰ καὶ ἵππους καὶ πεντήκοντα ἄνδρας τοὺς προδρόμους. <346> ταῦθ' ὁρῶν ὁ πατὴρ οὐκ ἐπέπληττεν οὐδ' ἐπεῖχεν αὐτὸν τῆς προαιρέσεως οὐδὲ μέχρι τοῦ πυθέσθαι διὰ τί ταῦτα πράττει προήχθη. συνεργοὺς δ' εἶχεν Ἀδωνίας τὸν στρατηγὸν Ἰώαβον καὶ τὸν ἀρχιερέα Ἀβιάθαρον, μόνοι δ' ἀντέπραττον ὁ ἀρχιερεὺς Σάδωκος καὶ ὁ προφήτης Νάθας καὶ Βαναίας ὁ ἐπὶ τῶν σωματοφυλάκων καὶ Σιμούεις ὁ Δαυίδου φίλος καὶ πάντες οἱ ἀνδρειότατοι. <347> τοῦ δὲ Ἀδωνία παρασκευασαμένου δεῖπνον ἔξω τῆς πόλεως παρὰ τὴν πηγὴν τὴν ἐν τῷ βασιλικῷ παραδείσῳ καὶ πάντας καλέσαντος τοὺς ἀδελφοὺς χωρὶς Σολόμωνος, παραλαβόντος δὲ καὶ τὸν στρατηγὸν Ἰώαβον καὶ Ἀβιάθαρον καὶ τοὺς ἄρχοντας τῆς Ἰούδα φυλῆς, οὔτε δὲ Σάδωκον τὸν ἀρχιερέα καὶ Νάθαν τὸν προφήτην καὶ τὸν ἐπὶ τῶν σωματοφυλάκων Βαναίαν καὶ πάντας τοὺς ἐκ τῆς ἐναντίας αἱρέσεως καλέσαντος ἐπὶ τὴν ἑστίασιν, <348> τοῦτο πρὸς τὴν Σολόμωνος κατεμήνυσε μητέρα Βερσάβην Νάθας ὁ προφήτης, ὡς Ἀδωνίας βασιλεῦσαι βούλεται, συνεβούλευέ τε σώζειν αὑτὴν καὶ τὸν παῖδα Σολόμωνα, εἴπερ Ἀδωνίας τὴν ἀρχὴν ἤδη παραλάβοι, καὶ περὶ τούτου πυθέσθαι τοῦ βασιλέως. <349> ταῦτα δὲ τῷ βασιλεῖ διαλεγομένης ὁ προφήτης εἰσελεύσεσθαι καὶ αὐτὸς ἔφησε καὶ τοῖς λόγοις αὐτῆς ἐπιμαρτυρήσειν. ἡ δὲ Βερσάβη πεισθεῖσα τῷ Νάθᾳ πάρεισι πρὸς τὸν βασιλέα, καὶ προσκυνήσασα καὶ λόγον αἰτησα <350> μένη πάντ' αὐτῷ <καθὼς> ὁ προφήτης ὑπέθετο διεξέρχεται τό τε δεῖπνον τὸ Ἀδωνία καὶ τοὺς ὑπ' αὐτοῦ κεκλημένους Ἀβιάθαρον τὸν ἀρχιερέα καὶ Ἰώαβον τὸν ἄρχοντα καὶ τοὺς υἱοὺς αὐτοῦ χωρὶς Σολόμωνος καὶ τῶν ἀναγκαίων αὐτοῦ φίλων μηνύσασα: ἔλεγέ τε πάντα τὸν λαὸν ἀφορᾶν, τίνα χειροτονήσει βασιλέα, παρεκάλει τε κατὰ νοῦν ἔχειν, ὡς μετὰ τὴν ἀπαλλαγὴν αὐτοῦ βασιλεύσας αὐτήν τε καὶ Σολόμωνα τὸν υἱὸν αὐτῆς ἀναιρήσει.

Traduction française :

[7,14,4] 4. Le quatrième fils de David, un grand et beau jeune homme qu’il avait eu de sa femme Aegithé, et qui portait le nom d’Adonias, nourrissait les mêmes pensées qu’Absalon ; il aspirait lui aussi à régner et disait à ses amis qu’il lui fallait prendre le pouvoir. Il équipa quantité de chars, de chevaux, et cinquante hommes pour courir par devant. Témoin de ces actes, son père ne le châtiait pas, ne l’arrêtait pas dans son dessein et ne se hasardait même pas à lui demander pourquoi il en usait ainsi. Adonias avait pour complices le général Joab et le grand-prêtre Abiathar ; seuls lui faisaient opposition le grand-prêtre Sadoc, le prophète Nathan, Banéas, le chef des gardes du corps, Séméis, l’ami de David<302>, et tous les preux du roi. Adonias fit apprêter un festin hors de la ville prés de la fontaine située dans le jardin royal<303>, et y invita tous ses frères, à l’exception de Salomon ; il y amena le général Joab, Abiathar et les premiers de la tribu de Juda ; tous ceux-là y assistèrent, mais le grand-prêtre Sadoc, le prophète Nathan et Banéas, chef des gardes du corps, et tous ceux du parti adverse n’avaient pas été invités. Le prophète Nathan informa de la chose la mère de Salomon, Bethsabé, disant qu’Adonias était roi et que David l’ignorait ; il lui conseilla, pour se sauver, elle et son fils Salomon, de se rendre seule auprès de David et de lui dire que, bien qu’il eut juré que Salomon régnerait après lui, dans l’intervalle Adonias venait de s’emparer du pouvoir. Quand elle aurait ainsi parlé, le prophète promettait d’accourir lui-même et de confirmer ses paroles. Bethsabé, obéissant à Nathan, vient trouver le roi, se prosterne devant lui et, lui ayant demandé la permission de parler, lui raconte tout ce que le prophète lui avait suggéré, le festin d ‘Adonias et ceux qu’il avait invités, le grand-prêtre Abiathar et le chef Joab, et les fils du roi à l’exclusion de Salomon et de ses amis intimes. Elle lui dit aussi que tout le peuple attendait de savoir celui qu’il désignerait comme roi et le pria de songer que, si Adonias régnait après lui, il la ferait périr ainsi que son fils Salomon.





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Dernière mise à jour : 27/08/2009