HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

δ



Texte grec :

[7,6,2] (2)<122> Οὐ κατεπλάγη δὲ τὴν συμμαχίαν καὶ τὴν τῶν Ἀμμανιτῶν δύναμιν ὁ Δαυίδης, τῷ δὲ θεῷ πεποιθὼς καὶ τῷ δικαίως αὐτοῖς ἀνθ' ὧν ὑβρίσθη πολεμεῖν μέλλειν, Ἰώαβον τὸν ἀρχιστράτηγον δοὺς αὐτῷ τῆς στρατιᾶς τὸ ἀκμαιότατον ἐξ αὐτῆς ἔπεμψεν ἐπ' αὐτούς. <123> ὁ δὲ πρὸς τῇ μητροπόλει τῶν Ἀμμανιτῶν Ἀραβαθᾶ κατεστρατοπεδεύσατο. τῶν δὲ πολεμίων ἐξελθόντων καὶ παραταξαμένων οὐχ ὁμοῦ διχῇ δέ, τὸ μὲν γὰρ ἐπικουρικὸν ἐν τῷ πεδίῳ καθ' αὑτὸ ἐτάχθη, τὸ δὲ τῶν Ἀμμανιτῶν στράτευμα πρὸς ταῖς πύλαις ἀντικρὺ τῶν Ἑβραίων, ἰδὼν τοῦτο Ἰώαβος ἀντιμηχανᾶται: <124> καὶ τοὺς μὲν ἀνδρειοτάτους ἐπιλεξάμενος ἀντιπαρατάσσεται τῷ Σύρῳ καὶ τοῖς μετ' αὐτοῦ βασιλεῦσι, τὸ δ' ἄλλο παραδοὺς Ἀβεσσαίῳ τῷ ἀδελφῷ τοῖς Ἀμμανίταις ἐκέλευσεν ἀντιπαρατάξασθαι, εἰπὼν ἂν τοὺς Σύρους ἴδῃ βιαζομένους αὐτὸν καὶ πλέον δυναμένους μεταγαγόντα τὴν φάλαγγα βοηθεῖν αὐτῷ, τὸ δ' αὐτὸ τοῦτο ποιήσειν καὶ αὐτός, ἂν ὑπὸ τῶν Ἀμμανιτῶν αὐτὸν καταπονούμενον θεάσηται. <125> προτρεψάμενος οὖν τὸν ἀδελφὸν καὶ παρακαλέσας εὐψύχως καὶ μετὰ προθυμίας ἀνδράσιν αἰσχύνην φοβουμένοις πρεπούσης ἀγωνίσασθαι τὸν μὲν ἀπέλυσε τοῖς Ἀμμανίταις μαχησόμενον, αὐτὸς δὲ τοῖς Σύροις συνέβαλε. <126> καὶ πρὸς ὀλίγον ἀντισχόντων αὐτῶν καρτερῶς πολλοὺς μὲν αὐτῶν ἀπέκτεινεν Ἰώαβος, ἅπαντας δ' ἠνάγκασεν εἰς φυγὴν τραπῆναι. τοῦτο ἰδόντες οἱ Ἀμμανῖται καὶ δείσαντες τὸν Ἀβεσσαῖον καὶ τὴν μετ' αὐτοῦ στρατιὰν οὐκ ἔμειναν, ἀλλὰ μιμησάμενοι τοὺς συμμάχους εἰς τὴν πόλιν ἔφυγον. κρατήσας οὖν τῶν πολεμίων Ἰώαβος εἰς Ἱεροσόλυμα πρὸς τὸν βασιλέα λαμπρῶς ὑπέστρεψε.

Traduction française :

[7,6,2] 2. Ni cette coalition ni la puissance des Ammanites n’étonnèrent David : plein de confiance en Dieu et dans la justice de la guerre motivée par une pareille injure, il envoya contre eux son général en chef, Joab, a qui il avait confié la fleur de son armée. Joab établit son camp en face de Rabatha<123>, capitale des Ammanites. Les ennemis opérèrent une sortie, non pas en une seule masse, mais en deux corps séparés : les auxiliaires prirent leur champ de bataille dans la plaine, l’armée des Ammanites se posta devant les portes, face aux Hébreux. A cette vue, Joab combine une manœuvre contraire. Il choisit les plus vaillants, qu’il oppose à Syros et aux rois qui l’accompagnaient, et confie le reste des troupes à son frère Abesséos, pour contenir les Ammanites, il lui recommande, s’il voyait les Syriens le presser trop vivement et prendre le dessus, d’amener son corps de troupes à la rescousse ; lui-même en fera autant, s’il voit son frère accablé par les Ammanites. Ayant donc encouragé son frère à combattre bravement, avec toute l’ardeur convenable à des hommes qui redoutent la honte, il le lance contre les Ammanites, lui-même en vient aux mains avec les Syriens. Après une résistance brève, mais énergique, de leur part, Joab en tailla en pièces un grand nombre, il contraignit tous les autres à prendre la fuite. A ce spectacle, les Ammanites, redoutant Abesséos et son armée, n’attendirent pas le choc, mais, suivant l’exemple de leurs alliés, se réfugièrent dans la ville. Ainsi victorieux des ennemis, Joab s’en retourna couvert de gloire à Jérusalem auprès du roi.





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Dernière mise à jour : 27/08/2009