HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

δὲ



Texte grec :

[7,5,2] (2)<100> Ἀκούσας δὲ ὁ Δαμασκοῦ καὶ Σύρων βασιλεὺς Ἄδαδος, ὅτι πολεμεῖ Δαυίδης τὸν Ἀρτάζαρον, φίλος ὢν αὐτῷ μετὰ δυνάμεως ἧκεν ἰσχυρᾶς συμμαχήσων: ἀπήλλαξε δ' ὡς προσεδόκα συμβαλὼν πρὸς τῷ Εὐφράτῃ ποταμῷ, πταίσας δὲ τῇ μάχῃ πολλοὺς ἀπέβαλε τῶν στρατιωτῶν: ἔπεσον γὰρ ὑπὸ τῶν Ἑβραίων ἀναιρούμενοι τῆς Ἀδάδου δυνάμεως δισμύριοι, οἱ δὲ λοιποὶ πάντες ἔφυγον. <101> μέμνηται δὲ τούτου τοῦ βασιλέως καὶ Νικόλαος ἐν τῇ τετάρτῃ τῶν ἱστοριῶν αὐτοῦ λέγων οὕτως: “μετὰ δὲ ταῦτα πολλῷ χρόνῳ ὕστερον τῶν ἐγχωρίων τις Ἄδαδος ὄνομα πλεῖον ἰσχύσας Δαμασκοῦ τε καὶ τῆς ἄλλης Συρίας ἔξω Φοινίκης ἐβασίλευσε. πόλεμον δ' ἐξενέγκας πρὸς Δαυίδην τὸν βασιλέα τῆς Ἰουδαίας καὶ πολλαῖς μάχαις κριθείς, ὑστάτῃ δὲ παρὰ τὸν Εὐφράτην, ἐν ᾗ ἡττᾶτο, <102> ἄριστος ἔδοξεν εἶναι βασιλέων ῥώμῃ καὶ ἀνδρείᾳ.” πρὸς τούτοις δὲ καὶ περὶ τῶν ἀπογόνων αὐτοῦ φησιν, ὡς μετὰ τὴν ἐκείνου τελευτὴν ἐξεδέχοντο παρ' ἀλλήλων καὶ τὴν βασιλείαν καὶ τὸ ὄνομα, λέγων οὕτως: “τελευτήσαντος δὲ ἐκείνου ἀπόγονοι ἐπὶ δέκα γενεὰς ἐβασίλευον ἑκάστου παρὰ τοῦ πατρὸς ἅμα καὶ τὴν ἀρχὴν καὶ τοὔνομα <τούτου> ἐκδεχομένου, ὥσπερ οἱ Πτολεμαῖοι ἐν Αἰγύπτῳ. <103> μέγιστον δὲ ἁπάντων δυνηθεὶς ὁ τρίτος ἀναμαχέσασθαι βουλόμενος τὴν τοῦ προπάτορος ἧτταν στρατεύσας ἐπὶ τοὺς Ἰουδαίους ἐπόρθησε τὴν νῦν Σαμαρεῖτιν καλουμένην γῆν.” οὐ διήμαρτε δὲ τῆς ἀληθείας: οὗτος γάρ ἐστιν Ἄδαδος ὁ στρατευσάμενος ἐπὶ Σαμάρειαν Ἀχάβου βασιλεύοντος τῶν Ἰσραηλιτῶν, περὶ οὗ κατὰ χώραν ἐροῦμεν.

Traduction française :

[7,5,2] 2. Le roi de Damas et des Syriens, Adad(os)<95>, informé que David faisait la guerre à Adrazar, dont il était l’ami, vint à son secours avec des forces puissantes, mais il dut se retirer contrairement à son attente après un engagement livré prés du fleuve Euphrate, car il fut défait dans le combat et perdit une grande partie de ses soldats : les Hébreux lui tuèrent environ vingt mille hommes<96> ; tout le reste prit la fuite. Il est fait aussi mention de ce roi chez Nicolas, qui s’exprime en ces termes au IVe livre de ses Histoires<97> : « Longtemps après ces événements, un indigène, du nom d’Adad, devenu très puissant, régna sur Damas et sur toute la Syrie, sauf la Phénicie. Ayant fait la guerre contre David, roi de la Judée, il se mesura avec lui dans plusieurs combats, dont le dernier sur les bords de l’Euphrate, où il fut vaincu, et il apparut comme le plus excellent des rois pour la force et le courage. » Outre ces détails, il raconte encore, au sujet des descendants d’Adad, comment, après la mort de ce roi, ils se transmirent l’un à l’autre leur trône et leur nom : « celui-ci mort, dit-il, ses descendants régnèrent pendant dix générations, chacun recevant de son père le nom avec les pouvoir, comme les Ptolémées en Egypte. Le troisième, qui fut le plus puissant de tous, voulant venger la défaite de son grand-père, marcha contre les Juifs et ravagea la région appelée aujourd’hui Samaritide. » Il ne s’est pas écarté de la vérité : c’est, en effet, cet Adad qui fit une expédition contre Samarie sous Achab, roi des Israélites, dont nous parlerons plus tard en son lieu<98>.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 27/08/2009