Texte grec :
[7,3,1] III.
(1)<61> Τῶν δὲ κατοικούντων τὴν πόλιν Ἰεβουσαίων, γένος δ' εἰσὶν οὗτοι
Χαναναίων, ἀποκλεισάντων αὐτῷ τὰς πύλας καὶ τοὺς πεπηρωμένους τὰς ὄψεις καὶ τὰς
βάσεις καὶ πᾶν τὸ λελωβημένον στησάντων ἐπὶ χλεύῃ τοῦ βασιλέως ἐπὶ τοῦ τείχους
καὶ λεγόντων κωλύσειν αὐτὸν εἰσελθεῖν τοὺς ἀναπήρους, ταῦτα δ' ἔπραττον
καταφρονοῦντες τῇ τῶν τειχῶν ὀχυρότητι, ὀργισθεὶς πολιορκεῖν ἤρξατο τὰ
Ἱεροσόλυμα. <62> καὶ πολλῇ σπουδῇ καὶ προθυμίᾳ χρησάμενος ὡς διὰ τοῦ ταύτην
ἑλεῖν εὐθὺς ἐμφανίζων τὴν ἰσχὺν καὶ καταπληξόμενος εἴ τινες ἄρα καὶ ἄλλοι τὸν
αὐτὸν ἐκείνοις τρόπον διέκειντο πρὸς αὐτόν, λαμβάνει κατὰ κράτος τὴν κάτω πόλιν.
<63> ἔτι δὲ τῆς ἄκρας λειπομένης ἔγνω τιμῆς ὑποσχέσει καὶ γερῶν ὁ βασιλεὺς
προθυμοτέρους ἐπὶ τὰ ἔργα τοὺς στρατιώτας παρασκευάσαι, καὶ τῷ διὰ τῶν
ὑποκειμένων φαράγγων ἐπὶ τὴν ἄκραν ἀναβάντι καὶ ταύτην ἑλόντι στρατηγίαν ἅπαντος
τοῦ λαοῦ δώσειν ἐπηγγείλατο. <64> πάντων δὲ φιλοτιμουμένων ἀναβῆναι καὶ μηδένα
πόνον ὀκνούντων ὑφίστασθαι δι' ἐπιθυμίαν τῆς στρατηγίας, ὁ Σαρουίας παῖς Ἰώαβος
ἔφθη τοὺς ἄλλους, καὶ ἀναβὰς ἐβόησε πρὸς τὸν βασιλέα τὴν στρατηγίαν ἀπαιτῶν.
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Traduction française :
[7,3,1] — III —.
1. Les Jébuséens, qui habitaient la ville et qui étaient de race
chananéenne, lui fermèrent les portes et firent monter les aveugles, les
boiteux et tous les estropiés sur les remparts, pour railler le roi<48>,
disant que les infirmes suffiraient à l’empêcher d’y pénétrer, — tant ils
avaient une orgueilleuse confiance dans la solidité de leurs remparts. —
David, irrité, commence d’assiéger Jérusalem. Il y déploie tous ses
efforts et toute son ardeur, comptant que cette ville emportée d’assaut
ferait éclater sa puissance et frapperait de terreur tous ceux qui
seraient tentés de suivre les dispositions des Jébuséens à son égard.
Bientôt il s’empara de vive force de la ville basse ; mais la
citadelle<49> tenait encore. Le roi s’avise alors de stimuler l’ardeur de
ses soldats par l’appât d’honneurs et de récompenses ; il promet de donner
le commandement général de ses troupes à celui qui réussirait à franchir
les ravins qui la bordaient, monterait jusqu’à la citadelle et s’en
rendrait maître<50>. Tous se disputent la gloire d’y monter et ne reculent
devant aucun effort pour un pareil honneur. Ce fut Joab, fils de Sarouïa,
qui devança tous les autres et, parvenu sur la crête, cria vers le roi en
lui réclamant le commandement promis.
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