Texte grec :
[7,9,3] (3)<205> Ὀλίγον δὲ τῷ Δαυίδῃ προελθόντι Σιβᾶς ὁ τοῦ Μεμφιβόσθου δοῦλος
συνήντησεν, ὃν προνοησόμενον ἀπεστάλκει τῶν κτήσεων ἃς δεδώρητο τῷ Ἰωνάθου τοῦ
Σαούλου παιδὸς υἱῷ, μετὰ ζεύγους ὄνων καταπεφορτισμένων τοῖς ἐπιτηδείοις, ἐξ ὧν
ἐκέλευσε λαμβάνειν ὧν αὐτός τε καὶ οἱ σὺν αὐτῷ δέοιντο. <206> πυνθανομένου δέ,
ποῦ καταλέλοιπε τὸν Μεμφίβοσθον, ἐν Ἱεροσολύμοις ἔλεγε προσδοκῶντα
χειροτονηθήσεσθαι βασιλέα διὰ τὴν ὑπάρχουσαν ταραχὴν εἰς μνήμην ὧν εὐηργέτησεν
αὐτοὺς Σαοῦλος. ἀγανακτήσας δ' ἐπὶ τούτῳ πάνθ' ὅσα τῷ Μεμφιβόσθῳ παρεχώρησε Σιβᾷ
χαρίζεται πολὺ γὰρ δικαιότερον αὐτὸν ἐκείνου ταῦτ' ἔχειν ἐπέγνωκε: καὶ ὁ μὲν
Σιβᾶς περιχαρὴς ἦν.
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Traduction française :
[7,9,3] 3. David avait fait un peu de chemin lorsque vint à sa rencontre
Sibas, l’esclave de Memphibosthos, l’homme qu’il avait envoyé prendre soin
des biens donnés par lui au fils de Jonathan, fils de Saül. Sibas avait
avec lui un attelage d’ânes chargés de vivres, dont il pria le roi de
prendre tout ce dont lui et ses compagnons avaient besoin. Comme David
demandait où il avait laissé Memphibosthos, il répondit : « à Jérusalem »,
où il s’attendait que le peuple, à la faveur des troubles présents et en
mémoire des bienfaits dont l’avait comblé Saül, le proclamât roi. Outré de
cette trahison, David gratifia Sibas de tous les biens qu’il avait donnés
à Memphibosthos, estimant qu’il y avait bien plus de droit que son maître.
Sibas en fut rempli de joie.
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