| [15,55] ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΝΕʹ. 
Περὶ γῆς.
« Θαλῆς καὶ οἱ ἀπ´ αὐτοῦ μίαν εἶναι τὴν γῆν. Ἱκέτης ὁ Πυθαγόρειος δύο, 
αὐτὴν καὶ τὴν ἀντίχθονα. Οἱ Στωϊκοὶ τὴν γῆν μίαν καὶ πεπερασμένην. 
Ξενοφάνης ἐκ τοῦ κατωτέρου μέρους εἰς ἄπειρον {μέρος} ἐρριζῶσθαι, ἐξ ἀέρος 
δὲ καὶ πυρὸς παγῆναι.
« Μητρόδωρος τὴν μὲν γῆν ὑπόστασιν εἶναι καὶ τρύγα τοῦ ὕδατος, τὸν δὲ 
ἥλιον τοῦ ἀέρος. »
 | [15,55] CHAPITRE LV. 
DE LA TERRE  (Plut. Ibid, 3, c. 9.).  
« Thalès et ceux qui suivent ses doctrines disent qu'il n'y a qu'une terre 
: Icétas le Pythagoricien en reconnaît deux, la Chthon et l'Antichthon : 
les Stoïciens veulent que la terre soit unique et bornée : Xénophane pense 
que, dans la partie inférieure, elle repose sur une base sans fin, qui est 
formée d'air et de feu condensés. 
« Métrodore dit que la terre n'est que le sédiment limoneux de l'eau; le 
soleil, celui de l'air. » 
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