[6,15] ΙΕ'.
<1> Ὃ δ' ὡς ἑαυτὸν ἑώρα μὴ ἐπαρκοῦντα τῆι τῶν θείων βαθυτέραι σχολῆι τῆι τε ἐξετάσει καὶ ἑρμηνείαι τῶν ἱερῶν γραμμάτων καὶ προσέτι τῆι τῶν προσιόντων κατηχήσει μηδ' ἀναπνεῦσαι συγχωρούντων αὐτῶι, ἑτέρων ἐφ' ἑτέροις ἐξ ἕω καὶ μέχρις ἑσπέρας ἐπὶ τὸ παρ' αὐτῶι διδασκαλεῖον φοιτώντων, διανείμας τὰ πλήθη, τὸν Ἡρακλᾶν τῶν γνωρίμων προκρίνας, ἔν τε τοῖς θείοις σπουδαῖον καὶ ἄλλως ὄντα λογιώτατον ἄνδρα καὶ φιλοσοφίας οὐκ ἄμοιρον, κοινωνὸν καθίστη τῆς κατηχήσεως, τῶι μὲν τὴν πρώτην τῶν ἄρτι στοιχειουμένων εἰσαγωγὴν ἐπιτρέψας, αὐτῶι δὲ τὴν τῶν ἐν ἕξει φυλάξας ἀκρόασιν.
| [6,15] CHAPITRE XV.
<1> Lorsque Origène vit qu'il ne pouvait plus suffire à l'étude plus approfondie des choses divines, à la recherche et à l'explication des Saintes Écritures, et encore à l'instruction catéchétique de ceux qui venaient auprès de lui et ne le laissaient pas même respirer, parce qu'ils se succédaient les uns aux autres à son école depuis le matin jusqu'au soir, il fit deux classes de la multitude de ses disciples; puis choisissant parmi eux Héraclas, homme zélé pour les choses saintes, très éloquent du reste et non dépourvu de philosophie, il l'établit son collègue dans la catéchèse; il lui laissa la direction de ceux qui ne faisaient que débuter et il garda pour lui l'instruction de ceux qui étaient plus avancés.
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