HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

EURIPIDE, Ion (tragédie complète)

ἦσαν



Texte grec :

[150] νοτερὸν ὕδωρ βάλλων,
150 ὅσιος ἀπ´ εὐνᾶς ὤν.
151 εἴθ´ οὕτως αἰεὶ Φοίβωι
152 λατρεύων μὴ παυσαίμαν,
153 ἢ παυσαίμαν ἀγαθᾶι μοίραι.
154 ἔα ἔα·
154 φοιτῶς´ ἤδη λείπουσίν τε
155 πτανοὶ Παρνασοῦ κοίτας.
156 αὐδῶ μὴ χρίμπτειν θριγκοῖς
157 μηδ´ ἐς χρυσήρεις οἴκους.
158 μάρψω ς´ αὖ τόξοις, ὦ Ζηνὸς
159 κῆρυξ, ὀρνίθων γαμφηλαῖς
160 ἰσχὺν νικῶν.
161 ὅδε πρὸς θυμέλας ἄλλος ἐρέσσει
162 κύκνος· οὐκ ἄλλαι φοινικοφαῆ
163 πόδα κινήσεις;
164 οὐδέν ς´ ἁ φόρμιγξ ἁ Φοίβου
165 σύμμολπος τόξων ῥύσαιτ´ ἄν.
166 πάραγε πτέρυγας·
167 λίμνας ἐπίβα τᾶς Δηλιάδος·
168 αἰάξεις, εἰ μὴ πείσηι,
169 τὰς καλλιφθόγγους ὠιδάς.
170 ἔα ἔα·
170 τίς ὅδ´ ὀρνίθων καινὸς προσέβα;
171 μῶν ὑπὸ θριγκοὺς εὐναίας
172 καρφυρὰς θήσων τέκνοις;
173 ψαλμοί ς´ εἴρξουσιν τόξων.
174 οὐ πείσηι; χωρῶν δίνας
175 τὰς Ἀλφειοῦ παιδούργει
176 ἢ νάπος Ἴσθμιον,
177 ὡς ἀναθήματα μὴ βλάπτηται
178 ναοί θ´ οἱ Φοίβου
179 κτείνειν δ´ ὑμᾶς αἰδοῦμαι
180 τοὺς θεῶν ἀγγέλλοντας φήμας
181 θνατοῖς· οἷς δ´ ἔγκειμαι μόχθοις
182 Φοίβωι δουλεύσω κοὐ λήξω
183 τοὺς βόσκοντας θεραπεύων.
184 {ΧΟΡΟΣ}
184 —οὐκ ἐν ταῖς ζαθέαις Ἀθάναις
185 εὐκίονες ἦσαν αὐλαὶ
186 θεῶν μόνον οὐδ´ ἀγυιάτιδες
187 θεραπεῖαι·
187 ἀλλὰ καὶ παρὰ Λοξίαι
188 τῶι Λατοῦς διδύμων προσώπων
189 καλλιβλέφαρον φῶς.
190 {—} ἰδού, τᾶιδ´ ἄθρησον·
191 Λερναῖον ὕδραν ἐναίρει
192 χρυσέαις ἅρπαις ὁ Διὸς παῖς·
193 φίλα, πρόσιδ´ ὄσσοις.
194 {—} ὁρῶ. καὶ πέλας ἄλλος αὐτοῦ
195 πανὸν πυρίφλεκτον αἴρει
196 τις· ἆρ´ ὃς ἐμαῖσι μυθεύεται
197 παρὰ πήναις,
198 ἀσπιστὰς Ἰόλαος, ὃς
199 κοινοὺς αἰρόμενος πόνους

Traduction française :

[150] je la verserai d'une main pure de souillures. Puisse ma vie s'écouler ainsi au service d'Apollon, ou puissé-je du moins ne le quitter que sous d'heureux auspices ! — Ah ! que vois-je ! — Les oiseaux du Parnasse ont quitté leurs nids; n'approchez pas des voûtes du temple, n'entrez pas sous ces lambris dorés. Je te percerai de mes flèches, héraut de Jupiter, toi dont les serres recourbées triomphent des autres oiseaux. Voici maintenant un cygne qui vogue à travers les airs jusque dans le sanctuaire. Que ne portes- tu ailleurs tes pieds éclatants comme la pourpre? ta voix, dont les accents rivalisent avec la lyre d'Apollon, ne te dérobera pas à mes traits. Éloigne-toi à tire-d'aile, et va dans le lac de Délos faire entendre tes chants harmonieux ; ton sang, si tu n'obéis, me vengera de ton audace... Ah ! quel est ce nouvel oiseau qui arrive? Ose-t-il construire sous cette voûte sacrée son nid de chaume, pour ses petits? le frémissement de cet arc te fera fuir. Quoi? tu restes encore? Va sur les bords de l'Alphée, ou dans les bosquets de Corinthe, donner le jour à ta jeune famille, et ne viens pas souiller les offrandes et le temple de Phébus. Je ne voudrais pas vous donner la mort, oiseaux, qui annoncez aux mortels la volonté des dieux ; mais je ne puis trahir les devoirs de mon ministère, et je resterai fidèle au service d'Apollon qui me nourri!. 184 LE CHOEUR. Athènes, chère aux immortels, n'est donc pas le seul lieu où leur demeure soit ornée de colonnes et de portiques, et où l'on célèbre le culte des Agyatides : mais chez Apollon brille aussi la double image des enfants de Latone, 190 DEMI-CHOEUR. Voyez cette peinture : c'est l'hydre de Lerne que le fils de Jupiter moissonne de sa faux dorée. Regardez, chères amies. DEMI-CHOEUR. Je le vois : à ses côtés un guerrier tient une torche ardente. DEMI-CHOEUR. Quel est-il? n'est-ce pas celui que notre navette a représenté sur la toile, lolas, le fidèle compagnon des glorieux travaux





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Dernière mise à jour : 8/10/2009