HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

ESCHYLE, Sept contre Thèbes

καὶ



Texte grec :

[450] Ἀρτέμιδος εὐνοίαισι σύν τ᾽ ἄλλοις θεοῖς.
λέγ᾽ ἄλλον ἄλλαις ἐν πύλαις εἰληχότα.
(Χορός)
ὄλοιθ᾽ ὃς πόλει μεγάλ᾽ ἐπεύχεται,
κεραυνοῦ δέ νιν βέλος ἐπισχέθοι,
πρὶν ἐμὸν ἐσθορεῖν δόμον, πωλικῶν
455 θ᾽ ἑδωλίων ὑπερκόπῳ
δορί ποτ᾽ ἐκλαπάξαι.
(Ἄγγελος)
καὶ μὴν τὸν ἐντεῦθεν λαχόντα πρὸς πύλαις
λέξω· τρίτῳ γὰρ Ἐτεόκλῳ τρίτος πάλος
ἐξ ὑπτίου ᾽πήδησεν εὐχάλκου κράνους,
460 πύλαισι Νηίστῃσι προσβαλεῖν λόχον.
ἵππους δ᾽ ἐν ἀμπυκτῆρσιν ἐμβριμωμένας
δινεῖ, θελούσας πρὸς πύλαις πεπτωκέναι.
φιμοὶ δὲ συρίζουσι βάρβαρον τρόπον,
μυκτηροκόμποις πνεύμασιν πληρούμενοι.
465 ἐσχημάτισται δ᾽ ἀσπὶς οὐ σμικρὸν τρόπον·
ἀνὴρ {δ᾽·} ὁπλίτης κλίμακος προσαμβάσεις
στείχει πρὸς ἐχθρῶν πύργον, ἐκπέρσαι θέλων.
βοᾷ δὲ χοὖτος γραμμάτων ἐν ξυλλαβαῖς,
ὡς οὐδ᾽ ἂν Ἄρης σφ᾽ ἐκβάλοι πυργωμάτων.
470 καὶ τῷδε φωτὶ πέμπε τὸν φερέγγυον
πόλεως ἀπείργειν τῆσδε δούλιον ζυγόν.
(Ἐτεοκλής)
πέμποιμ᾽ ἂν ἤδη τόνδε, σὺν τύχῃ δέ τῳ·
καὶ δὴ πέπεμπται κόμπον ἐν χεροῖν ἔχων,
Μεγαρεύς, Κρέοντος σπέρμα τοῦ σπαρτῶν γένους,
475 ὃς οὔτι μάργων ἱππικῶν φρυαγμάτων
βρόμον φοβηθεὶς ἐκ πυλῶν χωρήσεται,
ἀλλ᾽ ἢ θανὼν τροφεῖα πληρώσει χθονί,
καὶ δύ᾽ ἄνδρε καὶ πόλισμ᾽ ἐπ᾽ ἀσπίδος
ἑλὼν λαφύροις δῶμα κοσμήσει πατρός.
480 κόμπαζ᾽ ἐπ᾽ ἄλλῳ, μηδέ μοι φθόνει λέγων.
(Χορός)
ἐπεύχομαι τῷδε μὲν εὐτυχεῖν, ἰὼ
πρόμαχ᾽ ἐμῶν δόμων, τοῖσι δὲ δυστυχεῖν.
ὡς δ᾽ ὑπέραυχα βάζουσιν ἐπὶ πτόλει
μαινομένᾳ φρενί, τώς νιν
485 Ζεὺς νεμέτωρ ἐπίδοι κοταίνων.
(Ἄγγελος)
τέταρτος ἄλλος, γείτονας πύλας ἔχων
Ὄγκας Ἀθάνας, ξὺν βοῇ παρίσταται,
Ἱππομέδοντος σχῆμα καὶ μέγας τύπος·
ἅλω δὲ πολλήν, ἀσπίδος κύκλον λέγω,
490 ἔφριξα δινήσαντος· οὐκ ἄλλως ἐρῶ.
ὁ σηματουργὸς δ᾽ οὔ τις εὐτελὴς ἄρ᾽ ἦν
ὅστις τόδ᾽ ἔργον ὤπασεν πρὸς ἀσπίδι,
Τυφῶν᾽ ἱέντα πύρπνοον διὰ στόμα
λιγνὺν μέλαιναν, αἰόλην πυρὸς κάσιν·
495 ὄφεων δὲ πλεκτάναισι περίδρομον κύτος
προσηδάφισται κοιλογάστορος κύκλου.
αὐτὸς δ᾽ ἐπηλάλαξεν, ἔνθεος δ᾽ Ἄρει
βακχᾷ πρὸς ἀλκὴν Θυιὰς ὣς φόβον βλέπων.
τοιοῦδε φωτὸς πεῖραν εὖ φυλακτέον·

Traduction française :

[450] si Diane protectrice et les autres Dieux nous assistent.
Poursuis : quels autres chefs sont destinés aux autres portes
(LE CHOEUR)
Périsse l'auteur de ces terribles menaces ! que la
foudre l'arrête, avant qu'il s'élance dans nos foyers, et
que sa main insolente nous arrache de nos retraites virginales.
(L'ESPION)
Celui que le sort, ensuite, a marqué, est Étéocle :
son nom est sorti le troisième du fond du casque,
porte Néïtide est celle qu'il doit assaillir.
Sa main retient, à peine, deux coursiers, fiers de
leurs harnais magnifiques, impatients de voler à nos
remparts. Au travers du cavesson, s'échappe avec
sifflement étrange le souffle de leurs naseaux orgueilleux.
Son bouclier est marqué d'un emblème peu commun.
Il représente un soldat escaladant une tour qu'il
veut prendre d'assaut; de sa bouche sortent ces mots
écrits : Mars lui-méme ne me repousserait pas. Il faut
encore opposer à ce chef, un guerrier capable d'éloigner
de Thèbes le joug de l'esclavage.
(ÉTÉOCLE)
Le voici, la fortune m'en répond; c'est un rejeton
de la terre, le fils de Créon, Mégarée. Son bras ne
porte pas d'emblème superbe, mais, ferme à son poste,
il ne sera point épouvanté par les hennissements
de ces coursiers fougueux. Ou, par sa mort, il acquittera
ce qu'il doit à sa patrie, ou, maitre, et de l'ennemi,
et de ses armes, il ornera de dépouilles le palais
de son père. Quel autre chef vas-tu me vanter ? parle.
(LE CHOEUR)
Puisses-tu triompher, ô défenseur de nos foyers !
puissent nos ennemis succomber! Que Jupiter vengeur
les regarde dans sa colère, comme ils regardent et
menacent cette ville dans leur fureur !
(L'ESPION)
Le quatrième chef, celui qui doit assaillir la porte
voisine de Minerve Oncée, est le terrible Hippomédon ;
il s'avance avec bruit. A le voir tourner rapidement
son énorme bouclier, j'ai frémi, je l'avoue. Ce n'était
pas un artisan vulgaire, celui qui a gravé cette armure;
on y voit, Typhée, dont la bouche ardente vomit
une fumée noire, soeur mobile de la flamme. Autour
de ce bouclier convexe, sont incrustés des serpents
enlacés. Hippomédon pousse des cris horribles ; pareil à
une Bacchante, plein de Mars, la rage du combat le transporte ;
ses yeux lancent l'épouvante. Gardez-vous de ses efforts;





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Dernière mise à jour : 17/05/2006