HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIVRE LXXVI (fragments)

ἔδεισαν



Texte grec :

[76,9] καὶ οὕτω καὶ ὁ Μαρκελλῖνος ἑάλω φαλακροῦ παρακύψεως, ἐξήχθη τε ἐκ τοῦ βουλευτηρίου ὀλοφυρόμενος. καὶ διὰ τῆς ἀγορᾶς διεξελθὼν οὐκέτ´ ἠθέλησε περαιτέρω προχωρῆσαι, ἀλλ´ αὐτοῦ ταύτῃ τὰ τέκνα τέσσαρα ὄντα ἀσπασάμενος λόγον εἶπε περιπαθέστατον· ἔφη γὰρ "ἕν με τοῦτο λυπεῖ, τέκνα, ὅτι ὑμᾶς ζῶντας καταλείπω". καὶ ὁ μὲν οὕτω τὴν κεφαλὴν ἀπετμήθη, πρὶν τὸν Σεουῆρον μαθεῖν ὅτι καὶ κατεψηφίσθη· τᾷ μέντοι τὴν αἰτίαν αὐτῷ τοῦ θανάτου παρασχόντι Πολληνίῳ Σεβεννῷ δίκη τιμωρὸς ἀπήντησεν. ἐκδοθεὶς γὰρ ὑπὸ Σαβίνου τοῖς Νωρικοῖς, ὧν ἄρξας οὐδὲν χρηστὸν ἐπεποιήκει, αἴσχιστα πέπονθε· καὶ εἴδομεν αὐτὸν ἐπί τε τῆς γῆς κείμενον καὶ ἱκετεύοντα οἰκτρῶς, καὶ εἰ μὴ διὰ τὸν Ἄσπακα τὸν θεῖον αὐτοῦ φειδοῦς ἔτυχε, κἂν ἀπωλώλει οἰκτρῶς. ὁ δὲ δὴ Ἄσπαξ οὗτος δεινότατος ἀνθρώπων ἐγένετο σκῶψαι, στωμύλασθαι, πάντων ἀνθρώπων καταφρονῆσαι, φίλοις χαρίσασθαι, ἐχθρὸν ἀμύνασθαι. καὶ αὐτοῦ πολλὰ μὲν καὶ πρὸς ἄλλους πικρὰ καὶ ἀστεῖα ἀποφθέγματα φέρεται, πολλὰ δὲ καὶ πρὸς τὸν Σεουῆρον αὐτόν. ὧν ἓν καὶ τοῦτο· ἐς γὰρ τὸ γένος αὐτοῦ τὸ τοῦ Μάρκου ἐγγραφέντος "συγχαίρω σοι, Καῖσαρ" ἔφη, "ὅτι πατέρα εὗρες", ὡς καὶ ἀπάτορος αὐτοῦ τὸν ἔμπροσθεν χρόνον ὑπ´ ἀφανείας ὄντος.

Traduction française :

[76,9] 9. C'est ainsi que Marcellinus fut convaincu d'être l'homme chauve qui avait regardé ; il fut emmené hors du sénat, déplorant son malheur. Après avoir traversé le Forum, il refusa d'aller plus loin ; là, en embrassant ses quatre enfants, il leur adressa ces paroles dignes d'inspirer la pitié : "Je n'ai qu'un seul regret, mes enfants, leur dit-il, c'est de vous laisser en vie." C'est ainsi qu'il eut la tête tranchée, avant que Sévère fût instruit de sa condamnation ; cependant, Pollénius Sébennus, qui avait causé sa mort, en rencontra une juste punition. Livré par Sabinus aux Noriciens, à qui il n'avait rien fait de bon pendant qu'il était leur gouverneur, il eut à supporter les plus grands outrages : nous l'avons vu étendu à terre et recourant misérablement aux prières ; et sans Aspax, son oncle paternel, qui obtint qu'on l'épargnât, il aurait péri misérablement. Cet Aspax était l'homme du monde de l'humeur la plus mordante et la plus enjouée, le plus méprisant, le plus obligeant de tous les hommes pour ses amis, le plus dangereux pour ses ennemis. On rapporte de lui quantité de mots amers et ingénieux à l'adresse de diverses personnes, plusieurs même à celle de Sévère. Voici un de ces derniers : lorsque cet empereur se fut fait inscrire dans la famille de Marc-Antonin, "Je te félicite, césar, dit-il, d'avoir trouvé un père," comme si le prince n'avait pas eu de père auparavant, à cause de l'obscurité de sa naissance.





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Dernière mise à jour : 13/11/2008