HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIVRE LXXV (fragments)

ὡραίαν



Texte grec :

[75,11] αὐτὸς δὲ πάλιν ἐπὶ τὰ Ἄτρα ἐστράτευσε, πολλὰ μὲν σιτία παρασκευάσας πολλὰ δὲ καὶ μηχανήματα ἑτοιμασάμενος· καὶ γὰρ δεινὸν ἐποιεῖτο, τῶν ἄλλων κεχειρωμένων, μόνην ταύτην ἐν μέσῳ κειμένην ἀντέχειν. καὶ ἀπώλεσε καὶ χρήματα πλεῖστα καὶ τὰ μηχανήματα πάντα, πλὴν τῶν Πρισκείων, ὡς ἀνωτέρω ἔφην, καὶ σὺν τούτοις καὶ στρατιώτας πολλούς. συχνοὶ μὲν γὰρ καὶ ἐν ταῖς προνομαῖς ἐφθείροντο, τῆς βαρβαρικῆς ἵππου (φημὶ δὴ τῆς τῶν Ἀραβίων) πανταχοῦ ὀξέως τε καὶ σφοδρῶς ἐπιπιπτούσης αὐτοῖς· καὶ οἱ Ἀτρηνοὶ ἐξικνοῦντο μὲν καὶ ταῖς τοξείαις ἐπὶ μακρότατον (καὶ γὰρ ἐκ μηχανῶν βέλη τινὰ ἐξέκρουον, ὥστε πολλοὺς καὶ τῶν τοῦ Σεουήρου ὑπασπιστῶν βαλεῖν, σύνδυό τε αὐτῶν βέλη ὑπὸ τὴν αὐτὴν ῥύμην ἱέντων, πολλαῖς τε ἅμα χερσὶ καὶ πολλοῖς τοξεύμασι βαλλόντων), πλεῖστον δὲ ὅμως ἐκάκωσαν αὐτοὺς ἐπειδὴ τῷ τείχει προσέμιξαν, καὶ πολὺ πλεῖον ἐπεὶ καὶ διέρρηξάν τι αὐτοῦ· τά τε γὰρ ἄλλα καὶ τὸ νάφθα τὸ ἀσφαλτῶδες ἐκεῖνο, περὶ οὗ ἄνω μοι γέγραπται, ἀφιέντες σφίσι τά τε μηχανήματα καὶ τοὺς στρατιώτας πάντας, οἷς ἐπεβλήθη, κατέπρησαν. καὶ αὐτὰ ὁ Σεουῆρος ἀπὸ βήματος ὑψηλοῦ ἐθεώρει.

Traduction française :

[75,11] 11. Sévère marcha une seconde fois en personne contre Atra, après avoir fait de grandes provisions de vivres et rassemblé de nombreuses machines ; car il trouvait insupportable que, lorsque toutes les autres étaient soumises, cette ville seule résistait. Il y perdit des sommes considérables et toutes ses machines, à l'exception de celles de Priscus, comme je l'ai dit plus haut ; en outre, il perdit un grand nombre de soldats. Beaucoup, en effet, en fourrageant tombaient sous les coups de la cavalerie barbare (je veux dire de la cavalerie des Arabes), qui fondait partout sur eux avec promptitude et rapidité ; de plus, les Athéniens lançaient des traits jusque fort loin (des machines décrochaient des javelots qui atteignirent plusieurs des gardes de Sévère, attendu que deux traits partaient ensemble par une même impulsion, et que plusieurs bras et plusieurs arcs frappaient à la fois) ; cependant la perte fut plus grande encore lorsqu'on approcha des remparts ; elle fut à son comble, lorsqu'une partie du mur fut abattue; car, alors, les assiégés, lançant sur les Romains la naphthe asphaltique dont j'ai parlé plus haut, brûlèrent toutes les machines et tous les soldats sur qui elle fut jetée. Sévère contemplait cet accident du haut d'une estrade élevée.





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Dernière mise à jour : 13/11/2008