HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIVRE LXXV (fragments)

ἅτε



Texte grec :

[75,5] Νουμεριανὸς δέ τις γραμματιστὴς τῶν τὰ παιδία γράμματα διδασκόντων, ἐκ τῆς Ῥώμης ἐς τὴν Γαλατίαν, οὐκ οἶδ´ ὅ τι δόξαν αὐτῷ, ἀφορμηθείς, βουλευτής τε εἶναι τῶν Ῥωμαίων πλασάμενος καὶ ἐπὶ στρατιᾶς ἄθροισιν ὑπὸ τοῦ Σεουήρου πεμφθῆναι, συνήγαγέ τινα βραχεῖαν πρῶτον ἰσχύν, καί τινας τῶν τοῦ Ἀλβίνου ἱππέων διέφθειρε, καὶ ἄλλα τινὰ ὑπὲρ τοῦ Σεουήρου ἐνεανιεύσατο. ἀκούσας δὲ ὁ Σεουῆρος, καὶ νομίσας ὄντως τινὰ τῶν βουλευτῶν εἶναι, ἐπέστειλεν ἐπαινῶν τε αὐτὸν καὶ δύναμιν κελεύων πλείονα προσλαβεῖν· καὶ ὃς λαβὼν πλείονα δύναμιν ἄλλα τε θαυμαστὰ ἐπεδείξατο, καὶ χιλίας καὶ ἑπτακοσίας καὶ πεντήκοντα μυριάδας δραχμῶν ἑλὼν τῷ Σεουήρῳ ἔπεμψε. νικήσαντος δὲ τοῦ Σεουήρου πρὸς αὐτὸν ἐλθὼν οὔτ´ ἀπεκρύψατό τι οὔτ´ ᾔτησεν ὡς ἀληθῶς βουλευτὴς γενέσθαι, καὶ τιμαῖς μεγάλαις πλούτῳ τε ἂν αὐξηθῆναι δυνηθεὶς οὐκ ἠθέλησεν, ἀλλ´ ἐν ἀγρῷ τινι, σμικρόν τι ἐφ´ ἡμέραν λαμβάνων παρ´ αὐτοῦ, διεβίω. ὅτι διὰ τὸ τοὺς Καληδονίους μὴ ἐμμείναντας ταῖς ὑποσχέσεσι, καὶ τοῖς Μαιάταις παρεσκευασμένους ἀμῦναι, διὰ τὸ τότε τὸν Σεουῆρον τῷ παροίκῳ πολέμῳ προσκεῖσθαι, κατηναγκάσθη ὁ Λοῦπος μεγάλων χρημάτων τὴν εἰρήνην παρὰ τῶν Μαιατῶν ἐκπρίασθαι, αἰχμαλώτους τινὰς ὀλίγους ἀπολαβών.

Traduction française :

[75,5] 5. Un de ces petits grammairiens qui apprennent à lire aux enfants, nommé Numérianus, étant parti de Rome, je ne sais dans quel dessein, pour aller en Gaule, se donnant pour être un sénateur romain chargé par Sévère de lever une armée, rassembla d'abord quelques troupes peu nombreuses, prit des escadrons de cavalerie du parti d'Albinus, et fit, en faveur de Sévère, quelques autres actes audacieux. Sévère, instruit de cette conduite, et croyant que Numérianus était réellement sénateur, lui écrivit pour le féliciter, et l'exhorter à se procurer des troupes plus nombreuses ; celui-ci, ayant accru son armée, entre autres choses surprenantes qu'il exécuta, ramassa dix-sept millions sept cent cinquante mille drachmes qu'il envoya à Sévère. L'étant ensuite venu trouver après la victoire, il ne lui cacha rien et ne lui demanda pas à être fait véritablement sénateur ; et, bien qu'il fût en son pouvoir d'être comblé d'honneurs et de richesses, il ne le voulut pas et alla vivre à la campagne d'une petite somme qu'il recevait tous les jours du prince. {Les Calédoniens, au mépris de leurs promesses, se préparant a défendre les Méates, et Sévère étant alors occupé à une guerre sur les frontières, Lupus fut forcé d'acheter à grand prix la paix des Méates en ne recouvrant qu'un petit nombre de captifs.}





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Dernière mise à jour : 13/11/2008