HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXIX

ὥστε



Texte grec :

[69,7] ἔπραττε δὲ καὶ διὰ τοῦ βουλευτηρίου πάντα τὰ μεγάλα καὶ ἀναγκαιότατα, καὶ ἐδίκαζε μετὰ τῶν πρώτων τοτὲ μὲν ἐν τῷ παλατίῳ τοτὲ δὲ ἐν τῇ ἀγορᾷ τῷ τε Πανθείῳ καὶ ἄλλοθι πολλαχόθι, ἀπὸ βήματος, ὥστε δημοσιεύεσθαι τὰ γιγνόμενα. καὶ τοῖς ὑπάτοις ἔστιν ὅτε δικάζουσι συνεγίγνετο, ἔν τε ταῖς ἱπποδρομίαις αὐτοὺς ἐτίμα. καὶ οἴκαδε ἀνακομιζόμενος ἐν φορείῳ ἐφέρετο, ὅπως μηδένα συνακολουθοῦντά οἱ ἐνοχλοίη. ἐν δὲ ταῖς μήτε ἱεραῖς μήτε δημοσίοις ἡμέραις οἴκοι ἔμενε, καὶ οὐδένα οὐδ´ ὅσον ἀσπάσασθαι προσεδέχετο, εἰ μή τι ἀναγκαῖον εἴη, ἵνα μὴ πάνυ ταλαιπωροῖντο. ἀεί τε περὶ ἑαυτὸν καὶ ἐν τῇ Ῥώμῃ καὶ ἔξω τοὺς ἀρίστους εἶχε, καὶ συνῆν σφισι καὶ ἐν τοῖς συμποσίοις, καὶ διὰ τοῦτο καὶ τέταρτος πολλάκις ὠχεῖτο. ἐθήρα δὲ ὁσάκις ἐνεδέχετο, καὶ ἠρίστα ἄνευ οἴνου· καὶ πλείονα ἐσιτεῖτο· πολλάκις δὲ καὶ δικάζων μεταξὺ τροφῆς μετελάμβανεν· ἔπειτα μετὰ πάντων τῶν πρώτων καὶ ἀρίστων ἐδείπνει, καὶ ἦν αὐτῷ τὸ συσσίτιον παντοδαπῶν λόγων πλῆρες. τούς τε πάνυ νοσοῦντας φίλους ἐπεσκέπτετο, καὶ ἑορτάζουσί σφισι συνδιῃτᾶτο, τοῖς τε ἀγροῖς καὶ ταῖς οἰκίαις αὐτῶν ἡδέως ἐχρῆτο· ὅθεν καὶ εἰκόνας πολλοῖς μὲν ἀποθανοῦσι πολλοῖς δὲ καὶ ζῶσιν ἐς τὴν ἀγορὰν ἔστησεν. οὐ μέντοι οὔτε ἐξύβρισέ τις αὐτῶν οὔτ´ ἀπέδοτό τι οὔθ´ ὧν ἔλεγεν οὔθ´ ὧν ἔπραττεν, οἷα οἵ τε Καισάρειοι καὶ οἱ ἄλλοι οἱ περὶ τοὺς αὐτοκράτορας ἔχοντες ποιεῖν εἰώθασι.

Traduction française :

[69,7] Il ne prenait qu'avec la participation du sénat les mesures les plus importantes et les plus nécessaires ; il rendait la justice avec les principaux membres de cette compagnie, tantôt dans le palais, tantôt sur le Forum, dans le Panthéon ou dans un autre endroit, assis sur son tribunal, afin que ce qui s'y passait fùt public. Parfois il assistait aux jugements que prononçaient les consuls ; il leur rendait aussi des honneurs dans les jeux du cirque. En rentrant, il se faisait porter en litière, afin de ne fatiguer personne à le suivre. Les jours qui n'étaient consacrés ni à des sacrifices ni à des fêtes publiques, il se tenait chez lui et n'admettait personne même à le saluer, à moins d'un cas de nécessité, afin de ne pas causer une grave incommodité au peuple. Sans cesse, tant à Rome qu'au dehors, il avait à ses côtés les citoyens les plus distingués ; il assistait même à leurs festins, et, pour cela, il arrivait souvent, porté en quatrième dans une litière. Il allait à la chasse toutes les fois que l'occasion se présentait, et dînait sans vin ; ensuite, il soupait en société avec tous les principaux et les plus distingués de ses compagnons de chasse, et le repas était assaisonné de propos variés. Il visitait ses amis quand ils étaient atteints de maladies graves, prenait part à leurs fêtes, et usait avec plaisir de leurs campagnes et de leurs maisons ; ce qui fit qu'il éleva sur le Forum des statues à plusieurs d'entre eux après leur mort et à plusieurs aussi de leur vivant. Néanmoins il n'y eut aucun d'eux qui se montrât insolent ou qui trafiquât de ses réponses et de ses décisions, comme ont coutume de faire les Césariens et les autres gens qui entourent les empereurs.





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Dernière mise à jour : 9/05/2007