HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXVIII

τοῦ



Texte grec :

[68,31] μετὰ δὲ ταῦτα ἐς τὴν Ἀραβίαν ἦλθε, καὶ τοῖς Ἀτρηνοῖς, ἐπειδὴ καὶ αὐτοὶ ἀφειστήκεσαν, ἐπεχείρησε. καὶ ἔστι μὲν οὔτε μεγάλη οὔτε εὐδαίμων ἡ πόλις· ἥ τε πέριξ χώρα ἔρημος ἐπὶ πλεῖστόν ἐστι, καὶ οὔθ´ ὕδωρ, ὅ τι μὴ βραχὺ καὶ τοῦτο δυσχερές, οὔτε ξύλον οὔτε χιλὸν ἴσχει. καὶ πρός τε αὐτῶν τούτων, ἀδύνατον τὴν προσεδρείαν πλήθει ποιούντων, πρός τε τοῦ Ἡλίου, ᾧπέρ που καὶ ἀνάκειται, ῥύεται· οὔτε γὰρ ὑπὸ Τραϊανοῦ τότε οὔτε ὑπὸ Σεουήρου ὕστερον ἥλω, καίτοι καὶ καταβαλόντων μέρη τινὰ τοῦ τείχους αὐτῆς - - - Τραϊανὸς δὲ τούς τε ἱππέας πρὸς τὸ τεῖχος προπέμψας ἐσφάλη, ὥστε καὶ ἐς τὸ στρατόπεδον αὐτοὺς ἐσαραχθῆναι, καὶ αὐτὸς παριππεύσας βραχυτάτου ἐδέησε τρωθῆναι, καίπερ τὴν βασιλικὴν στολὴν ἀποθέμενος ἵνα μὴ γνωρισθῇ. τῆς δὲ πολιᾶς αὐτοῦ τὸ γαῦρον καὶ τὸ σεμνοπρεπὲς τοῦ προσώπου ἰδόντες ὑπετόπησάν τε εἶναι ὃς ἦν, καὶ ἐπετόξευσαν αὐτῷ, καὶ ἱππέα τινὰ τῶν συνόντων οἱ ἀπέκτειναν. ἐγίνοντο δὲ βρονταί, καὶ ἴριδες ὑπεφαίνοντο, ἀστραπαί τε καὶ ζάλη χάλαζά τε καὶ κεραυνοὶ τοῖς Ῥωμαίοις ἐνέπιπτον, ὁπότε προσβάλοιεν. καὶ ὁπότε οὖν δειπνοῖεν, μυῖαι τοῖς βρώμασι καὶ τοῖς πώμασι προσιζάνουσαι δυσχερείας ἅπαντα ἐνεπίμπλων.

Traduction française :

[68,31] Ensuite il partit pour l'Arabie et attaqua les Atréniens, qui, eux aussi, avaient fait défection. Leur ville n'est ni grande ni riche, et le pays d'alentour est un vaste désert ; il a fort peu d'eau (et encore ce peu est-il détestable), il n'a pas de bois ni de pâturages. Ces obstacles, qui, par leur nombre, rendent un siège impossible, et le Soleil, à qui elle est comme consacrée, suffisent pour défendre la ville ; car ni Trajan alors, ni Sévère dans la suite, ne purent la prendre, bien qu'ils aient démoli des portions de ses murailles. Trajan, qui avait détaché sa cavalerie, éprouva un échec si notable, qu'elle fut repoussée jusque dans le camp, et que lui-même, qui s'était avancé à cheval avec elle, manqua de peu d'être blessé, bien qu'ayant quitté le vêtement impérial de peur d'être reconnu. Mais, en voyant, la majesté de sa chevelure blanche et la dignité de son visage, les barbares soupçonnèrent qui il était ; ils lancèrent des flèches contre lui et tuèrent un cavalier à ses côtés. De plus, des tonnerres grondaient, des arcs-en-ciel se montraient ; des éclairs, des tourbillons, de la grêle et des foudres tombaient sur les Romains quand ils livraient un assaut. Lorsqu'ils prenaient leurs repas, des mouches, tombant dans ce qu'ils mangeaient et dans ce qu'ils buvaient, infectaient tout. Aussi Trajan, en cet état de choses, se retira, et, peu après, sa maladie commença.





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Dernière mise à jour : 3/05/2007