HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXVIII

τοῦ



Texte grec :

[68,17] μετὰ δὲ ταῦτα ἐστράτευσεν ἐπ´ Ἀρμενίους καὶ Πάρθους, πρόφασιν μὲν ὅτι μὴ τὸ διάδημα ὑπ´ αὐτοῦ εἰλήφει, ἀλλὰ παρὰ τοῦ Πάρθων βασιλέως, ὁ τῶν Ἀρμενίων βασιλεύς, τῇ δ´ ἀληθείᾳ δόξης ἐπιθυμίᾳ. ὅτι τοῦ Τραϊανοῦ ἐπὶ Πάρθους στρατεύσαντος καὶ ἐς Ἀθήνας ἀφικομένου πρεσβεία αὐτῷ ἐνταῦθα παρὰ τοῦ Ὀρρόου ἐνέτυχε, τῆς εἰρήνης δεομένη καὶ δῶρα φέρουσα. ἐπειδὴ γὰρ ἔγνω τήν τε ὁρμὴν αὐτοῦ, καὶ ὅτι τοῖς ἔργοις τὰς ἀπειλὰς ἐτεκμηρίου, κατέδεισε, καὶ ὑφεὶς τοῦ φρονήματος ἔπεμψεν ἱκετεύων μὴ πολεμηθῆναι, τήν τε Ἀρμενίαν Παρθαμασίριδι Πακόρου καὶ αὐτῷ υἱεῖ ᾔτει, καὶ ἐδεῖτο τὸ διάδημα αὐτῷ πεμφθῆναι· τὸν γὰρ Ἐξηδάρην ὡς οὐκ ἐπιτήδειον οὔτε τοῖς Ῥωμαίοις οὔτε τοῖς Πάρθοις ὄντα πεπαυκέναι ἔλεγεν. καὶ ὃς οὔτε τὰ δῶρα ἔλαβεν, οὔτ´ ἄλλο τι ἀπεκρίνατο ἢ καὶ ἐπέστειλε πλὴν ὅτι ἡ φιλία ἔργοις καὶ οὐ λόγοις κρίνεται, καὶ διὰ τοῦτ´, ἐπειδὰν ἐς τὴν Συρίαν ἔλθῃ, πάντα τὰ προσήκοντα ποιήσει. καὶ οὕτω διανοίας ὢν ἐπί τε τῆς Ἀσίας καὶ ἐπὶ Λυκίας τῶν τε ἐχομένων ἐθνῶν ἐς Σελεύκειαν ἐκομίσθη.

Traduction française :

[68,17] 17. Ensuite, il entreprit une expédition contre les Arméniens et les Parthes, sous prétexte que le roi d'Arménie, au lieu de recevoir de lui le diadème, l'avait reçu du roi des Parthes; mais, en réalité, pour satisfaire son désir de gloire. Trajan, dans le cours de son expédition contre les Parthes, étant arrivé à Athènes, y trouva une ambassade envoyée par Osroès pour lui demander la paix et lui offrir des présents. Osroès, en effet, ne fut pas plutôt instruit que Trajan était en marche et qu'il confirmait ses menaces par des faits, qu'il fut saisi de crainte, et que, abaissant son orgueil, il l'envoya supplier de ne point lui faire la guerre ; il lui demandait l'Arémnie pour Parthamasiris, fils, lui aussi, de Pacorus, et le priait de lui envoyer le diadème, car, disait-il, Exédarès, ayant tenu une conduite peu convenable tant à l'égard des Romains qu'à l'égard des Parthes, avait été destitué par lui. Trajan n'accepta pas ses présents et ne lui donna, soit de vive voix, soit par lettre, aucune réponse ; sinon que l'amitié se juge par des actes et non par des paroles, et que, en conséquence, lorsqu'il serait en Syrie, il ferait tout ce qui serait équitable. Persistant dans cette pensée, il se rendit à Séleucie par l'Asie, la Lycie et les contrées limitrophes.





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Dernière mise à jour : 3/05/2007