HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXVIII

τοῦ



Texte grec :

[68,9] ὅτι ὁ Δεκέβαλος ἐπεπόμφει μὲν καὶ πρὸ τῆς ἥττης πρέσβεις, οὐκέτι τῶν κομητῶν ὥσπερ πρότερον, ἀλλὰ τῶν πιλοφόρων τοὺς ἀρίστους. καὶ ἐκεῖνοι τά τε ὅπλα ῥίψαντες καὶ ἑαυτοὺς ἐς τὴν γῆν καταβαλόντες ἐδεήθησαν τοῦ Τραϊανοῦ μάλιστα μὲν αὐτῷ τῷ Δεκεβάλῳ καὶ ἐς ὄψιν καὶ ἐς λόγους αὐτοῦ ἐλθεῖν, ὡς καὶ πάντα τὰ κελευσθησόμενα ποιήσοντι, ἐπιτραπῆναι, εἰ δὲ μή, σταλῆναί γέ τινα τὸν συμβησόμενον αὐτῷ. καὶ ἐπέμφθη ὁ Σούρας καὶ Κλαύδιος Λιουιανὸς ὁ ἔπαρχος. ἐπράχθη δὲ οὐδέν· ὁ γὰρ Δεκέβαλος οὐδὲ ἐκείνοις ἐτόλμησε συμμῖξαι, ἔπεμψε δὲ καὶ τότε - - -. ὁ δὲ Τραϊανὸς ὄρη τε ἐντετειχισμένα ἔλαβε, καὶ ἐν αὐτοῖς τά. τε ὅπλα τά τε μηχανήματα τὰ αἰχμάλωτα τό τε σημεῖον τὸ ἐπὶ τοῦ Φούσκου ἁλὸν εὗρε. δι´ οὖν ταῦτα ὁ Δεκέβαλος, ἄλλως τε καὶ ἐπειδὴ ὁ Μάξιμος ἐν τῷ αὐτῷ χρόνῳ τήν τε ἀδελφὴν αὐτοῦ καὶ χωρίον τι ἰσχυρὸν εἷλεν, οὐδὲν ὅ τι οὐχ ἑτοίμως τῶν προταχθέντων ἔσχε συνθέσθαι, οὐχ ὅτι καὶ ἐμμενεῖν αὐτοῖς ἔμελλεν, ἀλλ´ ἵν´ ἐκ τῶν παρόντων ἀναπνεύσῃ. τὰ γὰρ ὅπλα καὶ τὰ μηχανήματα τούς τε μηχανοποιοὺς παραδοῦναι καὶ τοὺς αὐτομόλους ἀποδοῦναι, τά τε ἐρύματα καθελεῖν καὶ τῆς χώρας τῆς ἑαλωκυίας ἀποστῆναι, καὶ προσέτι τούς τε αὐτοὺς ἐχθροὺς καὶ φίλους τοῖς Ῥωμαίοις νομίζειν, καὶ μήτ´ αὐτομόλων τινὰ ὑποδέχεσθαι μήτε στρατιώτῃ τινὶ ἐκ τῆς τῶν Ῥωμαίων ἀρχῆς χρῆσθαι (τοὺς γὰρ πλείστους τούς τε ἀρίστους ἐκεῖθεν ἀναπείθων προσεποιεῖτο) καὶ ἄκων ὡμολόγησε, πρός τε τὸν Τραϊανὸν ἐλθὼν καὶ ἐς τὴν γῆν πεσὼν καὶ προσκυνήσας αὐτὸν καὶ τὰ ὅπλα ἀπορρίψας. καὶ πρέσβεις ἐπὶ τούτοις ἐς τὸ βουλευτήριον ἔπεμψεν, ὅπως καὶ παρ´ ἐκείνου τὴν εἰρήνην βεβαιώσηται. ταῦτα συνθέμενος καὶ τὸ στρατόπεδον ἐν Ζερμιζεγεθούσῃ καταλιπών, τήν τε ἄλλην χώραν φρουραῖς διαλαβών, ἐς τὴν Ἰταλίαν ἀνεκομίσθη.

Traduction française :

[68,9] 9. Décébale avait, même avant sa défaite, envoyé en ambassade, non plus, comme auparavant, des hommes pris dans la classe des chevelus, mais les principaux des porte-bonnets. Ceux-ci, ayant jeté leurs armes et s'étant précipités à terre, supplièrent Trajan de vouloir bien, avant tout, consentir à ce que Décébale vînt en sa présence et entrât en pourparler avec lui, ajoutant qu'il était prêt à faire tout ce qui lui serait commandé ; sinon, que l'empereur envoyât, du moins, quelqu'un pour s'entendre avec lui. On lui envoya Sura et Claudius Livianus, préfet du prétoire. Mais on n'obtint aucun résultat ; car Décébale n'osa pas avoir d'entrevue, même avec eux ; il envoya encore alors - - -. Trajan s'empara de montagnes fortifiées, et il y trouva les armes, les machines, les captifs et l'enseigne prise sur Fuscus. Aussi Décébale, surtout lorsque, dans le même temps, Maximus eut pris sa soeur et une place forte, se montra-t-il disposé à traiter à n'importe quelle condition, non qu'il eut l'intention d'y rester fidèle, mais il voulait respirer un moment. On exigeait de lui, en effet, qu'il livrât les machines, les machinistes, qu'il rendît les transfuges, qu'il démolît ses fortifications, évacuât les territoires conquis, et, de plus, qu'il tînt pour ennemis et pour amis ceux qui le seraient des Romains ; qu'il n'en reçût aucun, et qu'il ne prît à son service aucun soldat levé dans l'empire romain (il en attirait à lui un grand nombre et des plus vaillants) ; il consentit, bien malgré lui, à ces conditions, après être allé trouver Trajan, s'être précipité à terre, l'avoir adoré et avoir jeté ses armes. Trajan envoya, pour ce sujet, des ambassadeurs au sénat, afin de faire confirmer la paix par lui. Ayant, à la suite de ce traité, laissé son armée à Zermigéthusa et mis des garnisons dans le reste du pays, il revint en Italie.





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Dernière mise à jour : 3/05/2007