HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LX

ἐνσπόνδων



Texte grec :

[60,6] ταῦτά τε οὖν ἐπιεικῶς ἔπραττε, καὶ τῶν ὑπάτων ἐν τῷ συνεδρίῳ καταβάντων ποτὲ ἀπὸ τῶν δίφρων ἵνα διαλεχθῶσιν αὐτῷ, προσεξανέστη τε καὶ ἀντιπροσῆλθέ σφισιν, ἐπεὶ ἔν γε τῇ Νέᾳ πόλει καὶ παντάπασιν ἰδιωτικῶς ἔζη· τά τε γὰρ ἄλλα ἑλληνικῶς καὶ αὐτὸς καὶ οἱ συνόντες οἱ διῃτᾶτο, καὶ ἐν μὲν ταῖς τῆς μουσικῆς θεωρίαις ἱμάτιον καὶ κρηπῖδας, ἐν δὲ δὴ τῷ γυμνικῷ ἀγῶνι πορφυρίδα καὶ στέφανον χρυσοῦν ἐλάμβανε. καὶ μέντοι καὶ περὶ τὰ χρήματα θαυμαστὸς ἐγένετο. ἀπηγόρευσε μὲν γὰρ ἀργύριόν οἱ, ὅπερ ἐπί τε τοῦ Αὐγούστου καὶ ἐπὶ τοῦ Γαΐου ἐγίγνετο, προσφέρειν, ἀπεῖπε δὲ μηδὲ κληρονόμον αὐτόν, ὅστις ἂν συγγενεῖς ὁποιουσδήποτε αὐτὸς ἔχῃ καταλείπειν, καὶ τῶν προδημευθέντων ἐπί τε τοῦ Τιβερίου καὶ ἐπὶ τοῦ Γαΐου τὰ μὲν αὐτοῖς τοῖς ἔτι περιοῦσι τὰ δὲ τοῖς τέκνοις αὐτῶν ἀπέδωκεν. εἰθισμένου τε, εἰ καὶ ὁτιοῦν περὶ τὰς πανηγύρεις ἔξω τοῦ νενομισμένου πραχθείη, αὖθις αὐτάς, καθάπερ εἴρηταί μοι, γίγνεσθαι, καὶ πολλάκις τούτου καὶ τρίτον καὶ τέταρτον πέμπτον τε, καὶ δέκατον ἔστιν ὅτε, τὸ μέν τι κατὰ τύχην τὸ δὲ δὴ πλεῖστον ἐκ παρασκευῆς τῶν ὠφελουμένων ἀπ´ αὐτοῦ, συμβαίνοντος, νόμῳ μὲν ἔταξε μίαν ἡμέραν τοὺς ἀγῶνας τῶν ἵππων δεύτερον γίγνεσθαι, ἔργῳ δὲ καὶ τοῦτο ὡς πλήθει ἐπέσχεν· οὐδὲν γάρ τι ῥᾳδίως, ἅτε μηδὲν μέγα ἀποκερδαίνοντες, οἱ τεχνώμενοι αὐτὸ ἐπλημμέλουν. τούς τε Ἰουδαίους πλεονάσαντας αὖθις, ὥστε χαλεπῶς ἂν ἄνευ ταραχῆς ὑπὸ τοῦ ὄχλου σφῶν τῆς πόλεως εἰρχθῆναι, οὐκ ἐξήλασε μέν, τῷ δὲ δὴ πατρίῳ βίῳ χρωμένους ἐκέλευσε μὴ συναθροίζεσθαι. τάς τε ἑταιρείας ἐπαναχθείσας ὑπὸ τοῦ Γαΐου διέλυσε. καὶ ὁρῶν μηδὲν ὄφελος ὂν ἀπαγορεύεσθαί τινα τῷ πλήθει μὴ ποιεῖν, ἂν μὴ καὶ ὁ καθ´ ἡμέραν αὐτῶν βίος μεταρρυθμισθῇ, τά τε καπηλεῖα ἐς ἃ συνιόντες ἔπινον κατέλυσε, καὶ προσέταξε μήτε κρέας που ἑφθὸν μήθ´ ὕδωρ θερμὸν πιπράσκεσθαι, καί τινας ἐπὶ τούτῳ μὴ πειθαρχήσαντας ἐκόλασεν. ἀπέδωκε μὲν οὖν καὶ ταῖς πόλεσι τοὺς ἀνδριάντας οὓς ὁ Γάιος ἐξ αὐτῶν μετεπέπεμπτο, ἀπέδωκε δὲ καὶ τοῖς Διοσκόροις τὸν νεὼν τῷ τε Πομπηίῳ τὴν τοῦ θεάτρου μνήμην· καὶ αὐτῷ καὶ τὸ τοῦ Τιβερίου ὄνομα ἐν τῇ σκηνῇ προσθεὶς ἔγραψεν, ἐπειδὴ καυθεῖσαν αὐτὴν ἀνῳκοδομήκει. τὸ γὰρ ἑαυτοῦ ἐκείνῃ μέν, οὐχ ὅτι κατεσκεύασεν ἀλλ´ ὅτι καὶ καθιέρωσεν αὐτήν, ἄλλῳ δὲ οὐδενὶ ἐνεκόλαψεν. οὐ μὴν οὐδὲ τῇ στολῇ τῇ ἐπινικίῳ παρὰ πᾶσαν τὴν πανήγυριν, καίτοι ψηφισθέν, ἐχρήσατο, ἀλλ´ ἔθυσεν ἐν αὐτῇ μόνον, τὰ δὲ ἄλλα ἐν τῷ περιπορφύρῳ ἱματίῳ διῴκησεν.

Traduction française :

[60,6] Voilà de la part de Claude des actes estimables ; de plus, les consuls, dans la curie, étant un jour descendus de leurs siéges pour lui parler, il se leva à leur approche et alla à leur rencontre. A Naples, il vécut tout à fait en simple particulier : lui et ceux de sa suite employèrent leur temps à la manière des Grecs ; il prit le pallium et les sandales dans les concours de musique, la robe de pourpre et la couronne d'or dans les jeux gymniques. Il montra un désintéressement admirable à l'endroit des richesses. Il interdit l'usage de lui apporter de l'argent, comme cela s'était pratiqué sous Auguste et sous Caïus, et défendit à ceux qui avaient des parents à un degré quelconque de l'instituer héritier ; il alla même jusqu'à restituer les biens de ceux qui avaient été dépouillés sous Tibère et sous Caius, soit aux victimes elles-mêmes, lorsqu'elles existaient encore, soit à leurs enfants. L'usage voulait aussi que si, dans la célébration des jeux, il s'était passé la moindre chose contraire aux prescriptions de la loi, on les recommençât, comme je l'ai dit, chose qui souvent se répétait trois, quatre, cinq et jusqu'à dix fois, tantôt par l'effet du hasard, tantôt, et le plus souvent, par préméditation des intéressés ; une loi établit que les jeux du cirque n'auraient lieu.qu'un seul jour la seconde fois, et le plus souvent même il empêcha de les recommencer ; les entrepreneurs, en effet, n'y trouvant plus de gros bénéfices à réaliser cessèrent aisément leurs prévarications. Les Juifs étant de nouveau devenus trop nombreux pour qu'on pût, attendu leur multitude, les expulser de Rome sans occasionner des troubles, il ne les chassa pas, mais il leur défendit de s'assembler pour vivre selon les coutumes de leurs pères. Il supprima aussi les confréries rétablies par Caius. Voyant que la plupart du temps il est inutile de défendre une chose aux hommes lorsqu'on ne réforme pas leur vie de chaque jour, il ferma les cabarets où se réunissaient les buveurs, défendit de vendre de la viande cuite et de l'eau chaude et châtia les contrevenants. Il restitua aux villes les statues que Caius avait transportées de chez elles à Rome, il restitua également leur temple aux Dioscures, et à Pompée un souvenir pour son théâtre sur la scène duquel il ajouta une inscription portant le nom de Tibère, parce que ce prince l'avait reconstruite à la suite d'un incendie. Il y grava son nom, parce qu'il l'avait non seulement restaurée, mais dédiée; il ne le mit sur aucune autre partie. Il ne garda pas, non plus, la toge triomphale tout le temps des jeux, mais seulement pendant le sacrifice ; le reste du temps, il les présida vêtu de la prétexte.





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Dernière mise à jour : 3/07/2006