Texte grec :
[60,7] ἐσήγαγε δὲ ἐς τὴν ὀρχήστραν ἄλλους τε καὶ ἱππέας καὶ γυναῖκας
τῶν ὁμοίων, οἵπερ που καὶ ἐπὶ τοῦ Γαΐου τοῦτο ποιεῖν εἰώθεσαν, οὐχ ὅτι
καὶ ἔχαιρέ σφισιν, ἀλλ´ ἐς ἔλεγχον τῶν γεγονότων· αὖθις γοῦν οὐδεὶς αὐτῶν
ἐν τῇ σκηνῇ ἐπί γε τοῦ Κλαυδίου ἐξητάσθη. τήν τε πυρρίχην
ἣν οἱ παῖδες οἱ ὑπὸ τοῦ Γαΐου μεταπεμφθέντες ἤσκουν, ἐκεῖνοι
μὲν ἅπαξ ὠρχήσαντο, καὶ ἐπὶ τούτῳ πολιτείᾳ τιμηθέντες ἀπεπέμφθησαν,
ἄλλοι δὲ αὖθις ἐκ τῆς θεραπείας ἐπεδείχθησαν. ἐν
μὲν δὴ τῷ θεάτρῳ ταῦτ´ ἐγένετο, ἐν δὲ τῷ ἱπποδρόμῳ κάμηλοί
τε ἅπαξ καὶ ἵπποι δωδεκάκις ἠγωνίσαντο, ἄρκτοι τε τριακόσιαι καὶ
Λιβυκὰ θηρία ἴσα αὐταῖς ἐσφάγη. καὶ ἑώρων μέν που πρότερον
ἐν αὐτῷ ἰδίᾳ καὶ κατὰ σφᾶς ὡς ἕκαστοι, τό τε βουλεῦον καὶ τὸ
ἱππεῦον καὶ ὁ ὅμιλος, ἀφ´ οὗπερ τοῦτ´ ἐνομίσθη, οὐ μέντοι καὶ
τεταγμένα σφίσι χωρία ἀπεδέδεικτο· ἀλλὰ τότε ὁ Κλαύδιος τήν
τε ἕδραν τὴν νῦν οὖσαν τοῖς βουλευταῖς ἀπέκρινε, καὶ προσέτι
τοῖς ἐθέλουσί σφων ἑτέρωθί που καὶ ἔν γε ἰδιωτικῇ ἐσθῆτι θεάσασθαι
ἐπέτρεψε. ποιήσας δὲ ταῦτα τήν τε γερουσίαν μετὰ τῶν
γυναικῶν καὶ τοὺς ἱππέας τάς τε φυλὰς εἱστίασε.
|
|
Traduction française :
[60,7] Il fit paraître sur l'orchestre, entre autres citoyens,
des chevaliers et des femmes du même rang qui avaient
coutume d'y monter du temps de Caius, non parce que
la chose lui plaisait, mais il voulait faire honte du passé;
car, sous le règne de Claude, aucun d'eux ne fut admis
désormais à monter sur la scène. Les enfants que Caius
avait fait venir pour apprendre la pyrrhique, la dansèrent
une seule fois, et, après avoir été, pour cela, honorés du
droit de cité, furent renvoyés : les acteurs furent de nouveau
pris parmi les esclaves. Voilà ce qui eut lieu pour le
théâtre; dans le cirque, il y eut des courses de chameaux
une fois, et douze fois des courses de chevaux; de plus,
trois cents ours et un nombre égal de bêtes libyennes y
furent égorgées. Chaque ordre en particulier, le sénat, les
chevaliers et les plébéiens, y occupaient déjà une place
séparée des autres, depuis que cette distinction avait été
établie par une loi, sans néanmoins qu'aucune place fixe
leur fût assignée ; Claude alors réserva pour les sénateurs
les bancs où ils sont encore aujourd'hui assis et
permit, en outre, à ceux d'entre eux qui le voudraient
d'assister au spectacle à une place quelconque, pourvu
que ce fût en costume de simple particulier. Cela fait, il
donna un banquet aux sénateurs et à leurs femmes, ainsi
qu'aux chevaliers et aux tribus.
|
|