HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LX

πρότερον



Texte grec :

[60,12] ἐς δὲ δὴ τὰ ἄλλα κοινὸς καὶ ἐπιεικὴς πρὸς αὐτοὺς ἦν, κάμνοντάς τε ἐπεσκέπτετο, καὶ ἑορτάζουσί σφισι συνεγίγνετο. δημάρχου τέ τινος πληγὰς δούλῳ αὑτοῦ δημοσίᾳ δόντος αὐτὸν μὲν οὐδὲν κακὸν εἰργάσατο, τοὺς δ´ ὑπηρέτας αὐτοῦ ἀφελόμενος ἔπειτα καὶ ἐκείνους οὐ πολλῷ ὕστερον ἀπέδωκε. δοῦλόν τε ἕτερον αὑτοῦ, ὅτι τινὰ τῶν ἐπιφανῶν ὕβρισεν, ἐς τὴν ἀγορὰν πέμψας ἀπεμαστίγωσε. κἀν τῷ συνεδρίῳ αὐτὸς μὲν ἐξανίστατο, εἴ ποτε ἐπὶ πολὺ οἱ ἄλλοι εἱστήκεσαν· καθήμενος γάρ, ὥσπερ εἶπον, ὑπὸ τῆς ἀρρωστίας πολλάκις ἀνεγίγνωσκέ τινα αἰτούμενος· Λουκίῳ δὲ δὴ Σύλλᾳ καὶ ἐς τὸ τῶν στρατηγῶν βάθρον, ὅτι μὴ δυνηθείς ποτε ὑπὸ γήρως ἐκ τῆς ἑαυτοῦ ἕδρας ἐπακοῦσαί τινα ἀνέστη, καθίζεσθαι ἐπέτρεψεν. ἔν τε τῇ ἡμέρᾳ ἐν ᾗ αὐτοκράτωρ τῷ προτέρῳ ἔτει ἀπεδείχθη, αὐτὸς μὲν οὐδὲν ἐξαίρετον ἔπραξε, πλὴν ὅτι τοῖς δορυφόροις πέντε καὶ εἴκοσι δραχμὰς ἔδωκε, καὶ τοῦτο ἔπειτα κατ´ ἔτος ἐποίησε· τῶν μέντοι στρατηγῶν τινες ἐθελονταὶ καὶ ἀπ´ οὐδενὸς ψηφίσματος ἐκείνην τε τὴν ἡμέραν καὶ τὰ γενέθλια τὰ τῆς Μεσσαλίνης δημοσίᾳ ἐτίμων. οὐ γάρ που καὶ πάντες αὐτὰ ἐποίουν, ἀλλ´ ὅσοι ἐβούλοντο· τοσαύτην ἄδειαν εἶχον. οὕτω τε ὡς ἀληθῶς ἐς πάντα τὰ τοιαῦτα ἐμετρίαζεν ὥστε γεννηθέντος αὐτῷ υἱέως, ὃς τότε μὲν Κλαύδιος Τιβέριος Γερμανικὸς ὕστερον δὲ καὶ Βρεττανικὸς ἐπωνομάσθη, οὔτ´ ἄλλο τι ἐπιφανὲς ἔπραξεν οὔτ´ Αὔγουστον αὐτὸν ἢ τήν γε Μεσσαλῖναν Αὔγουσταν ἐπικληθῆναι ἐφῆκεν.

Traduction française :

[60,12] Il était du reste populaire et affable à leur égard, il les visitait quand ils étaient malades et se mêlait à leurs fêtes. Un tribun du peuple ayant publiquement fait battre de verges un de ses esclaves, il ne lui infligea d'autre punition que de lui retirer ses licteurs, qu'il lui rendit peu de temps après. Un autre esclave de ce tribun ayant outragé une personne de distinction, il l'envoya sur le Forum pour y être fouetté. Dans la curie, lorsque les sénateurs étaient longtemps restés debout, il se levait aussi lui-même; car, je l'ai dit, sa santé le forçait souvent de rester assis pour lire son avis quand on le lui demandait. Il permit également à L. Sylla, qui, empêché par son grand âge d'entendre certaines paroles, s'était levé de sa place, de s'asseoir sur le banc des préteurs. Le jour du premier anniversaire de son élévation â l'empire, il ne fit rien d'extraordinaire; seulement il donna vingt-cinq drachmes aux soldats prétoriens, ce qu'il fit chaque année dans la suite. Quelques préteurs, néanmoins, par un mouvement spontané et sans aucun décret, célébrèrent au nom de l'État ce jour et celui de la naissance de Messaline. Car tous ne le firent pas, il n'y eut que ceux qui le voulurent; tant était grande la liberté qui leur était laissée. Claude montra d'ailleurs en toutes ces choses une modération si vraie que la naissance d'un fils, qui reçut alors les noms de Claude Tibère Germanicus, et, plus tard, celui de Britannicus, ne lui inspira aucun orgueil ; il ne permit pas qu'on lui décernât le titre d'Auguste, ni à Messaline celui d'Augusta.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Bibliotheca Classica Selecta (BCS)

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 3/07/2006