HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIX



Texte grec :

[59,7] ἐκ δὲ τούτου τὸ ἡρῷον τὸ τοῦ Αὐγούστου ὡσίωσε, τὴν ἐπινίκιον στολὴν ἐνδύς. καὶ οἵ τε εὐγενέστατοι παῖδες, ὅσοι γε καὶ ἀμφιθαλεῖς ἦσαν, μετὰ παρθένων ὁμοίων τὸν ὕμνον ᾖσαν, καὶ ἡ βουλὴ σὺν ταῖς γαμεταῖς σφων ὅ τε δῆμος εἱστιάθη, θέαι τε παντοδαπαὶ ἐγένοντο. τά τε γὰρ τῆς μουσικῆς ἐχόμενα ἐσήχθη, καὶ ἵπποι δύο ἡμέραις ἠγωνίσαντο, τῇ μὲν προτέρᾳ εἰκοσάκις, τῇ δ´ ὑστέρᾳ καὶ τετταρακοντάκις διὰ τὸ τὰ γενέθλια αὐτοῦ τὴν ἡμέραν ἐκείνην εἶναι· ἦν γὰρ ἡ τελευταία τοῦ Αὐγούστου. καὶ τοῦτο μὲν καὶ ἐπ´ ἄλλων πολλῶν, ὥς που καὶ ἔδοξεν αὐτῷ, ἐποίησε· πρότερον γὰρ οὐ πλείω τῶν δέκα ἄθλων ἐτίθετο, τότε δὲ καὶ ἄρκτους τετρακοσίας μεθ´ ἑτέρων Λιβυκῶν θηρίων ἴσων ἀπέκτεινε. καὶ οἵ τε εὐγενεῖς παῖδες τὴν Τροίαν ἵππευσαν, καὶ τὸ ἅρμα τὸ πομπικὸν ἐφ´ οὗ ἤχθη ἓξ ἵπποι εἵλκυσαν· ὃ μηπώποτε ἐγεγόνει. οὐ μέντοι καὶ αὐτὸς τοῖς ἡνιόχοις ἀπεσήμηνεν, ἀλλ´ ἐκ προεδρίας μετά τε τῶν ἀδελφῶν καὶ μετὰ τῶν συνιερέων τῶν Αὐγουστείων συνεθεάσατο. ὅπως τε μηδεμία τινὶ τοῦ μὴ συμφοιτᾶν ἐς τὰ θέατρα πρόφασις εἴη (καὶ γὰρ ἤσχαλλε δεινῶς εἴ τις αὐτῶν ἀπελείπετο καὶ μεσούσης τῆς θέας ἐξανίστατο), τάς τε δίκας ἁπάσας ἀνεβάλετο καὶ τὰ πένθη πάντα ἐπέσχεν, ὥστε καὶ ταῖς γυναιξὶ ταῖς τῶν ἀνδρῶν ἐστερημέναις γαμεῖσθαι καὶ πρὸ τοῦ καθήκοντος χρόνου, ἄν γε μὴ ἐν γαστρὶ ἔχωσιν, ἐξεῖναι. καὶ ἵνα μετὰ ῥᾳστώνης βαδίζοιεν καὶ μὴ πράγματα ἔχοιεν ἀσπαζόμενοί τινες αὐτόν (πρότερον γὰρ καὶ ἐν ταῖς ὁδοῖς τὸν αὐτοκράτορα οἱ συντυγχάνοντές οἱ προσηγόρευον), ἀπεῖπε μηδένα ἔτι τοῦτο ποιεῖν. καὶ ἐξῆν καὶ ἀνυποδήτοις τοῖς βουλομένοις θεάσασθαι, νομιζόμενον μέν που ἀπὸ τοῦ πάνυ ἀρχαίου καὶ δικάζειν τινὰς ἐν τῷ θέρει οὕτως, καὶ πολλάκις καὶ ὑπὸ τοῦ Αὐγούστου ἐν ταῖς θεριναῖς πανηγύρεσι γενόμενον, ἐκλειφθὲν δὲ ὑπὸ τοῦ Τιβερίου. τά τε προσκεφάλαια τοῖς βουλευταῖς, ὅπως μὴ ἐπὶ γυμνῶν τῶν σανίδων καθίζωνται, πρῶτον τότε ὑπετέθη· καὶ πίλους σφίσι τὸν Θετταλικὸν τρόπον ἐς τὰ θέατρα φορεῖν, ἵνα μὴ τῇ ἡλιάσει ταλαιπωρῶνται, ἐπετράπη. καὶ εἴγε ποτὲ ἐς ὑπερβολὴν ἐπέφλεξε, τῷ διριβιτωρίῳ ἀντὶ τοῦ θεάτρου ἰκριωμένῳ ἐχρῶντο. ταῦθ´ οὕτως ἐν τῇ ὑπατείᾳ ἔπραξε, δύο τε μησὶ καὶ ἡμέραις δώδεκα αὐτὴν σχών· τὸν γὰρ λοιπὸν τοῦ ἑξαμήνου χρόνον τοῖς προαποδεδειγμένοις ἐς αὐτὴν ἀπέδωκε.

Traduction française :

[59,7] Ensuite Caius, revêtu de la toge triomphale, fit la dédicace du temple d'Auguste; des enfants patriciens, ayant tous leur père et leur mère, chantèrent un hymne en son honneur, en compagnie de jeunes filles de même condition; un banquet fut donné aux sénateurs et à leurs femmes, ainsi qu'au peuple, et il y eut des spectacles de toute sorte. On y fit des jeux de musique, des chevaux luttèrent deux jours, vingt fois le premier et vingt-quatre le second, à cause du jour natal de l'empereur; car c'était le dernier jour du mois d'août. Caius renouvela cette mesure en maintes autres circonstances selon son bon plaisir. Auparavant, en effet, il n'y avait pas plus de douze luttes ; cette fois, on tua quatre cents ours avec un nombre égal d'autres bêtes de Libye ; les enfants patriciens représentèrent la cavalcade troyenne, l'empereur fut amené en pompe sur un char tiré par six chevaux, ce qui n'avait jamais eu lieu. Néanmoins ce ne fut pas lui qui donna le signal aux conducteurs de chars ; il regarda les jeux d'une place d'honneur, au milieu de ses soeurs et du collége des prêtres d'Auguste. Afin que personne n'eût le moindre prétexte pour ne pas venir au théâtre (il était affligé quand on y manquait ou qu'on sortait au milieu du spectacle), il suspendit tous les procès et interdit les deuils ; de sorte qu'il était permis aux veuves de se remarier avant le temps prescrit, excepté en cas de grossesse. En outre, pour qu'on pût s'y rendre avec facilité et qu'on n'eût pas l'embarras de le saluer (auparavant ceux qui rencontraient l'empereur en chemin le saluaient), il défendit de le faire désormais. Il permit aussi à quiconque le voudrait d'assister aux spectacles sans chaussures, coutume de la plus haute antiquité, observée parfois, en été, dans les tribunaux, pratiquée souvent par Auguste lui-même dans les assemblées pendant l'été, et abandonnée par Tibère. Des coussins furent alors pour la première fois placés sur les bancs des sénateurs, pour qu'ils ne fussent pas assis sur le bois nu, et il leur fut accordé de porter, pour venir au théâtre, des chapeaux thessaliens, afin de ne pas être incommodés par le soleil. Quand parfois il était trop brûlant, on se servait, au lieu du théâtre, du Diribitorium où l'on établissait un plancher. Tels furent les actes de Caius pendant son consulat de deux mois et douze jours; car il abandonna le reste des six mois à ceux qui avaient été auparavant désignés pour cette charge.





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Dernière mise à jour : 27/06/2006