HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIX

αὐτῷ



Texte grec :

[59,24] οὐ μέντοι ταῦθ´ οὕτως αὐτοὺς ἐλύπει ὡς τὸ προσδοκᾶν ἐπὶ πλεῖον τήν τε ὠμότητα τὴν τοῦ Γαΐου καὶ τὴν ἀσέλγειαν αὐξήσειν, καὶ μάλισθ´ ὅτι ἐπυνθάνοντο τόν τε Ἀγρίππαν αὐτῷ καὶ τὸν Ἀντίοχον τοὺς βασιλέας ὥσπερ τινὰς τυραννοδιδασκάλους συνεῖναι. καὶ διὰ ταῦθ´ ὑπατεύοντος αὐτοῦ τὸ τρίτον οὐδεὶς οὔτε τῶν δημάρχων οὔτε τῶν στρατηγῶν ἀθροῖσαι τὴν γερουσίαν ἐτόλμησε· συνάρχοντα γάρ, οὔτι καὶ ἐπιτηδεύσας, ὥσπερ οἴονταί τινες, ἀλλὰ τοῦ μὲν προαποδεδειγμένου τελευτήσαντος, ἑτέρου δὲ μηδενὸς δι´ ὀλίγου οὕτως ἐν τῇ ἐκδημίᾳ αὐτοῦ ἀντικαταστῆναι δυνηθέντος, οὐδένα ἔσχε. καὶ ἔδει μέν που τοὺς στρατηγούς, οἷς τὰ τῶν ὑπάτων ἔργα ὁπόταν ἀποδημήσωσι μέλει, πάντα αὐτὰ ἐπιτετελεκέναι· ὅπως δὲ δὴ μὴ καὶ ἀντὶ τοῦ αὐτοκράτορος δόξωσί τι πεποιηκέναι, οὐδὲν τῶν καθηκόντων ἔπραξαν, ἀλλ´ ἐς τὸ Καπιτώλιον ἀθρόοι οἱ βουλευταὶ ἀναβάντες τάς τε θυσίας ἔθυσαν καὶ τὸν τοῦ Γαΐου δίφρον τὸν ἐν τῷ ναῷ κείμενον προσεκύνησαν, καὶ ἔτι καὶ ἀργύριον κατὰ τὸ ἐπὶ τοῦ Αὐγούστου ἔθος ἰσχῦσαν, ὡς καὶ αὐτῷ ἐκείνῳ διδόντες, κατέθεσαν. καὶ τοῦτο μὲν καὶ τῷ ἑξῆς ἔτει ὁμοίως ἐγένετο, τότε δὲ συνῆλθον μὲν μετὰ ταῦτα ἐς τὸ συνέδριον μηδενός σφας ἀθροίσαντος, ἔπραξαν δὲ οὐδέν, ἀλλ´ ὅλην τὴν ἡμέραν ἔν τε τοῖς ἐπαίνοις αὐτοῦ καὶ ἐν ταῖς ὑπὲρ αὐτοῦ εὐχαῖς κατέτριψαν· ἐπειδὴ γὰρ οὔτ´ ἐφίλουν αὐτὸν οὔτε σώζεσθαι ἐβούλοντο, ἐπὶ πλεῖον ἀμφότερα, ὡς καὶ τὸ συνειδός σφων διὰ τοῦτο ἐπηλυγασόμενοι, προσεποιήσαντο. καὶ τῇ τρίτῃ δὲ ἡμέρᾳ τῇ τὰς εὐχὰς ἐχούσῃ συνῆλθον μέν, πάντων τῶν στρατηγῶν ἐκ κοινοῦ προγράμματος τὴν σύνοδόν σφισιν ἐπαγγειλάντων, ἐχρημάτισαν δὲ οὔτε τότε οὔτε αὖθις οὐδέν, μέχρις οὗ ὁ Γάιος δωδεκάτῃ ἡμέρᾳ τὴν ἀρχὴν ἀπειπὼν ἠγγέλθη. τότε γὰρ παραλαβόντες αὐτὴν οἱ ἐς τὸ ἔπειτα κεχειροτονημένοι διῴκουν τὰ προσήκοντα σφίσι, καὶ ἐψηφίσθη ἄλλα τε καὶ ἵνα τοῖς τοῦ Τιβερίου καὶ τοῖς τῆς Δρουσίλλης γενεσίοις τὰ αὐτὰ ἅπερ καὶ τοῖς τοῦ Αὐγούστου γίγνηται. καί τινα καὶ οἱ ἐκ τῆς ὀρχήστρας ἄνδρες πανήγυρίν τε ἐπετέλεσαν καὶ θέαν παρέσχοντο, καὶ εἰκόνα τοῦ τε Γαΐου καὶ τῆς Δρουσίλλης στήσαντες ὡσίωσαν. ταῦτα δὲ ἐξ ἐπιστολῆς που τῆς τοῦ Γαΐου ἐπράχθη· καὶ γὰρ τἆλλα ὅσα χρηματίζεσθαι ἐβούλετο, ὀλίγα μὲν πᾶσι τοῖς βουλευταῖς, τὰ δὲ δὴ πλείω τοῖς ὑπάτοις γράφων, καὶ ἐκεῖνα ἔστιν ὅτε ἐν τῷ συνεδρίῳ ἀναγιγνώσκεσθαι ἐκέλευε. καὶ οἱ μὲν ταῦτ´ ἔπραττον.

Traduction française :

[56,24] Mais ces misères étaient moins pénibles pour les Romains que l'attente d'un accroissement de cruauté et d'intempérance de la part de Caius, surtout parce qu'on apprit qu'il était intimement lié avec les rois Agrippa et Antiochus, comme avec des professeurs de tyrannie. Aussi, sous son troisième consulat, personne, ni tribun ni préteur, n'osa convoquer le sénat; Caius n'avait pas de collègue, non qu'il se fût arrangé pour cela, comme quelques-uns le croient, mais parce que, celui qui avait été désigné étant mort, il n'avait pas été possible d'en nommer en si peu de temps un autre à sa place en l'absence de Caius. Les préteurs, à qui appartient ce soin en l'absence des consuls, auraient dù s'occuper de tout cela; mais la crainte de paraître usurper les attributions de l'empereur, les empêcha de remplir aucune de leurs fonctions. et les sénateurs en foule, étant montés au Capitole, y offrirent des sacrifices, vénérèrent le siége de Caius, et, de plus, déposèrent dans le temple, suivant l'usage en vigueur du temps d'Auguste, de l'argent, comme s'ils l'eussent remis au prince lui-même. Cette cérémonie eut pareillement lieu l'année suivante. Pour la présente année, les sénateurs se réunirent après cela dans la curie, sans avoir été convoqués par qui que ce fût; ils n'y firent rien et passèrent tout le jour en éloges de l'empereur et en voeux pour sa personne; car, comme ils ne l'aimaient pas et qu'ils ne désiraient pas sa conservation, ils consacraient plus de temps à témoigner leur amour et leurs voeux dans l'intention de dissimuler leur pensée intime. Le troisième jour, qui était consacré aux prières, on se réunit en vertu d'une convocation faite par tous les préteurs en commun, mais sans prendre aucune résolution ni alors, ni plus tard, jusqu'à ce que, le douzième jour, on annonça que Caius avait abdiqué le consulat. Pour lors, les consuls désignés pour lui succéder, étant entrés en charge, en accomplirent les fonctions : on décréta, entre autres choses, que le jour natal de Tibère et celui de Drusilla seraient célébrés comme celui d'Auguste. La société de l'orchestre célébra des jeux et donna un spectacle pour la dédicace d'une statue de Caius et de Drusilla, élevée en leur honneur. Tout cela se faisait en vertu d'une lettre de Caius; car, toutes les fois qu'il voulait faire décréter une mesure, il en écrivait quelques mots au sénat en corps, la plus grande partie aux consuls; parfois même il donnait ordre de lire sa lettre dans la curie. Voilà ce que fit la société de l'orchestre.





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Dernière mise à jour : 27/06/2006