HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LVI

ἐδέξατο



Texte grec :

[56,31] οὐ μέντοι καὶ ἐκφανὴς εὐθὺς ὁ θάνατος αὐτοῦ ἐγένετο· ἡ γὰρ Λιουία, φοβηθεῖσα μὴ τοῦ Τιβερίου ἐν τῇ Δελματίᾳ ἔτ´ ὄντος νεωτερισθῇ τι, συνέκρυψεν αὐτὸν μέχρις οὗ ἐκεῖνος ἀφίκετο. ταῦτα γὰρ οὕτω τοῖς τε πλείοσι καὶ τοῖς ἀξιοπιστοτέροις γέγραπται· εἰσὶ γάρ τινες οἳ καὶ παραγενέσθαι τὸν Τιβέριον τῇ νόσῳ αὐτοῦ καὶ ἐπισκήψεις τινὰς παρ´ αὐτοῦ λαβεῖν ἔφασαν. τὸ δ´ οὖν σῶμα τὸ τοῦ Αὐγούστου ἐκ μὲν τῆς Νώλης οἱ πρῶτοι καθ´ ἑκάστην πόλιν ἐκ διαδοχῆς ἐβάστασαν, πρὸς δὲ δὴ τῇ Ῥώμῃ γενόμενον οἱ ἱππῆς παραλαβόντες νυκτὸς ἐς τὸ ἄστυ ἐσεκόμισαν. τῇ τε ὑστεραίᾳ βουλὴ ἐγένετο, καὶ ἐς αὐτὴν οἱ μὲν ἄλλοι τὴν ἱππάδα στολὴν ἐνδεδυκότες συνῆλθον, οἱ δ´ ἄρχοντες τὴν βουλευτικὴν πλὴν τῶν ἱματίων τῶν περιπορφύρων· ὁ δὲ δὴ Τιβέριος καὶ ὁ Δροῦσος ὁ υἱὸς αὐτοῦ φαιάν, τὸν ἀγοραῖον τρόπον πεποιημένην, εἶχον. καὶ τοῦ μὲν λιβανωτοῦ καὶ αὐτοὶ ἔθυσαν, τῷ δ´ αὐλητῇ οὐκ ἐχρήσαντο. ἐκαθέζοντο δὲ οἱ μὲν πολλοὶ ὥς που ἕκαστος εἰώθει, οἱ δ´ ὕπατοι κάτω ἐν τοῖς βάθροις ὁ μὲν τῷ τῶν στρατηγῶν ὁ δὲ τῷ τῶν δημάρχων. καὶ μετὰ τοῦτο τῷ τε Τιβερίῳ ἄδεια ἐδόθη, ὅτι τοῦ τε νεκροῦ, οὐκ ἐξὸν δή, ἥψατο καὶ συμπαρέπεμψεν αὐτόν (καίτοι τὰς - - -).

Traduction française :

[56,31] Sa mort cependant ne fut pas connue sur-le-champ : Livie, dans la crainte que, Tibère étant encore en Dalmatie, il n'y eût quelque soulèvement, la dissimula jusqu'à son arrivée. Tel est le récit des écrivains les plus nombreux et les plus dignes de foi; car il y en a qui ont rapporté que Tibère était auprès d'Auguste malade, et qu'il reçut de lui certaines instructions. Quoi qu'il en soit, les premiers citoyens de chaque ville, tour à tour, apportèrent de Nôle le cadavre sur leurs épaules; quand il fut arrivé près de Rome, les chevaliers, l'ayant reçu d'eux, l'introduisirent, la nuit, dans la ville. Le lendemain, il y eut assemblée du sénat: ses membres y vinrent revêtus de la toge de chevalier, les magistrats de celle de sénateur au lieu de la prétexte. Tibère et son fils Drusus avaient une toge noire, faite à peu près comme celle que porte le pauvre peuple. Ils sacrifièrent de l'encens, sans toutefois se servir du joueur de nette. Beaucoup de sénateurs étaient assis à leur place accoutumée, seulement les consuls étaient sur les bancs, l'un des préteurs, l'autre des tribuns. On accorda grâce à Tibère pour avoir, contre l'usage, touché et accompagné un cadavre.





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Dernière mise à jour : 23/05/2006