HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LVI

διὰ



Texte grec :

[56,26] Γερμανικὸς δὲ μετὰ τοῦτο τὴν ὕπατον ἀρχὴν μηδὲ στρατηγήσας ἐδέξατο, καὶ δι´ ὅλου αὐτὴν τοῦ ἔτους, οὐ πρὸς τὴν ἀξίωσιν ἀλλ´ ὥς που καὶ ἄλλοι τινὲς ἔτι καὶ τότε ἦρχον, ἔσχε. καὶ αὐτὸς μὲν οὐδὲν ἄξιον μνήμης ἔπραξε, πλὴν ὅτι καὶ τότε ὑπερεδίκησεν, ἐπεί γε ὁ συνάρχων αὐτοῦ Γάιος Καπίτων καὶ πάνυ τὴν ἄλλως ἠριθμεῖτο· ὁ δὲ δὴ Αὔγουστος ἐκεῖνόν τε ὡς καὶ ἐπὶ γήρως ὢν τῇ βουλῇ καὶ ταύτην τῷ Τιβερίῳ παρακατέθετο. ἀνέγνω δὲ τὸ βιβλίον οὐκ αὐτός (οὐ γὰρ οἷός τε ἦν γεγωνίσκειν) ἀλλ´ ὁ Γερμανικός, ὥσπερ εἰώθει. καὶ μετὰ τοῦτ´ ᾐτήσατο παρ´ αὐτῶν, ἐπὶ τῇ τοῦ Κελτικοῦ πολέμου προφάσει, μήτ´ οἴκοι αὐτὸν ἀσπάζεσθαι μήτ´ ἀγανακτεῖν εἰ μηκέτι συσσιτοίη σφίσι· τὸ μὲν γὰρ πλεῖστον, ἄλλως τε καὶ ὁσάκις ἕδρα αὐτῶν ἐγίγνετο, ἔν τε τῇ ἀγορᾷ καὶ ἐν αὐτῷ γε ἔστιν ὅτε τῷ συνεδρίῳ καὶ ἐσιόντα αὐτὸν καὶ ἀπιόντα αὖθις ἠσπάζοντο, ἤδη δὲ καὶ ἐν τῷ παλατίῳ, καὶ καθήμενόν γε, ἔστι δ´ ὅτε καὶ κατακείμενον, οὐχ ὅτι ἡ γερουσία ἀλλὰ καὶ οἱ ἱππῆς τοῦ τε δήμου πολλοί.

Traduction française :

[56,26] A la suite de ces succès, Germanicus reçut le consulat, sans même avoir été préteur, et il le conserva l'année tout entière, non pas à titre honorifique, mais comme on l'exerçait encore quelquefois à cette époque. Germanicus ne fit aucun acte digne d'être rappelé, sinon que, même durant ce temps, il ne cessa de défendre les accusés, au lieu que son collègue, C. Capiton, n'était compté pour rien. Auguste, accablé de vieillesse, recommanda Germanicus au sénat et le sénat à Tibère. La lecture du mémoire fut faite non par le prince en personne (il ne pouvait pas élever la voix), mais, suivant la coutume, par Germanicus. Ensuite il demanda aux sénateurs, sous prétexte de la guerre de Germanie, de ne plus venir désormais le saluer chez lui et de ne pas s'offenser s'il n'assistait plus à leurs banquets : la plupart du temps, en effet, et principalement toutes les fois qu'il y avait séance du sénat, il était, sur le Forum, parfois même dans la curie à son entrée et de nouveau à son départ, assailli de salutations; dans la maison Palatine aussi, qu'il fût assis, ou même qu'il fût couché, cet usage était pratiqué non seulement par le sénat, mais aussi par les chevaliers et par un grand nombre de gens du peuple.





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Dernière mise à jour : 23/05/2006