HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XLIX

ὕστερον



Texte grec :

[49,26] ὁ δ´ Ἀντώνιος ἠπείχθη μὲν πρὸς τὴν πρώτην πεμφθεῖσάν οἱ ὑπὸ τοῦ Στατιανοῦ ἀγγελίαν ὡς καὶ βοηθήσων αὐτῷ, ὑστέρησε δέ· ἔξω γὰρ τῶν νεκρῶν οὐδένα εὗρε. καὶ κατὰ μὲν τοῦτ´ ἐφοβήθη, ὅτι δὲ οὐδενὶ τῶν βαρβάρων ἐνέτυχεν, ὑπετόπησέ τε ἀπεληλυθέναι ποι αὐτοὺς ὑπὸ δέους καὶ ἀνεθάρσησε. κἀκ τούτου συμβαλών σφισιν οὐ πολλῷ ὕστερον τροπὴν μὲν αὐτῶν ἐποιήσατο· οἱ γὰρ σφενδονῆται πολλοί τε ὄντες καὶ μακροτέραν τῶν τόξων ἱέντες πάντα καὶ τὸν κατάφρακτον ἰσχυρῶς ἐλυμαίνοντο· οὐ μέντοι καὶ ἀξιόλογόν τι πλῆθος ἔφθειρεν· οἱ γὰρ βάρβαροι διὰ ταχέων ἵππευον. τοῖς τε οὖν Πραάσποις αὖθις προσέμιξε καὶ ἐκεῖνα ἐπολιόρκει, τοὺς μὲν πολεμίους μηδὲν μέγα λυπῶν (οἵ τε γὰρ ἔνδον ὄντες ἰσχυρῶς αὐτὸν ἀπεκρούοντο, καὶ οἱ ἔξωθεν οὐ ῥᾳδίως αὐτῷ συνέμισγον), τῶν δὲ δὴ σφετέρων πολλοὺς μὲν ἐν τῇ τῶν ἐπιτηδείων καὶ ζητήσει καὶ ἐπαγωγῇ ἀποβάλλων, συχνοὺς δὲ καὶ αὐτὸς κολάζων. τὸ μὲν γὰρ πρῶτον, ἕως ἔτι αὐτόθεν ποθὲν τὴν τροφὴν ἐλάμβανον, ἐξήρκουν ἐς ἀμφότερα, ὥστε καὶ τὴν προσεδρείαν καὶ τὴν λῆψιν αὐτῆς ἀσφαλῆ ποιεῖσθαι· ἐπεὶ δὲ τά τε ἐγγὺς πάντα κατανάλωτο καὶ πόρρω ποι οἱ στρατιῶται προχωρεῖν ἠναγκάζοντο, συνέβαινεν αὐτοῖς, εἰ μὲν ὀλίγοι ποι πεμφθεῖεν, μὴ μόνον μηδὲν φέρειν ἀλλὰ καὶ προσαπόλλυσθαι, εἰ δὲ δὴ πλείους, ἔρημον τὸ τεῖχος τῶν πολιορκησόντων καταλείπειν, καὶ πολλοὺς μὲν ἄνδρας ἐν τούτῳ πολλὰς δὲ καὶ μηχανάς, ἐπεξιόντων σφίσι τῶν βαρβάρων, ἀποβάλλειν.

Traduction française :

[49,26] Antoine, au premier avis qu'il avait revu de Statianus, s'était hâté d'aller à son secours ; mais il arriva trop tard, il ne trouva plus que des cadavres. Il en fut effrayé ; mais, comme il ne rencontra aucun Barbare, il pensa que la crainte les avait fait déloger, et se rassura. Par suite, dans un engagement qu'il eut avec eux peu de temps après, il les mit en fuite ; car les frondeurs, qui étaient en grand nombre, et dont les coups atteignaient plus loin que les flèches, portèrent le ravage, même parmi les soldats cuirassés, sans cependant en faire périr une quantité notable, parce que les Barbares, sur leurs chevaux, s'enfuirent rapidement. Antoine attaqua donc de nouveau Proaspi et en fit le siège, sans causer grand dommage aux ennemis (ceux qui étaient dans l'intérieur de la ville le repoussaient vigoureusement, et ceux qui étaient en dehors n'engageaient que rarement une action avec lui), mais en perdant beaucoup de soldats, tant pour aller chercher et pour rapporter des vivres, que par les châtiments qu'il infligeait lui-même à un grand nombre. En effet, dans le principe, tant qu'ils tirèrent les vivres du pays même, ils purent suffire à la fois et à faire le siège et à s'approvisionner en sûreté ; mais quand tout le voisinage fut épuisé et qu'ils furent forcés d'aller au loin, alors il arriva que, lorsqu'ils étaient en petites troupes, non seulement ils n'apportaient rien, mais encore ils étaient tués; et que, si leurs troupes étaient plus considérables, le mur restait dégarni d'assiégeants, circonstance dont les Barbares profitaient pour exécuter des sorties dans lesquelles ils faisaient perdre aux Romains beaucoup d'hommes et de machines.





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Dernière mise à jour : 31/08/2006