HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XLIX

τοιοῦτο



Texte grec :

[49,24] ἐν δὲ δὴ τῷ λοιπῷ χειμῶνι, τοῦ τε Γελλίου καὶ τοῦ Νέρουα ἀρχόντων, Πούπλιος Κανίδιος Κράσσος ἐπὶ Ἴβηρας τοὺς ταύτῃ στρατεύσας μάχῃ τε τὸν βασιλέα αὐτῶν Φαρνάβαζον ἐνίκησε καὶ ἐς συμμαχίαν προσηγάγετο, καὶ μετ´ αὐτοῦ ἐς τὴν Ἀλβανίδα τὴν ὅμορον ἐμβαλών, καὶ ἐκείνους τόν τε βασιλέα αὐτῶν Ζόβηρα κρατήσας, ὁμοίως αὐτοὺς ᾠκειώσατο. τούτοις τε οὖν ἐπαρθεὶς ὁ Ἀντώνιος, καὶ προσέτι καὶ ἐπὶ τῷ Μοναίσῃ πολλὰ ἐπελπίσας (καὶ γὰρ ὑπέσχητο αὐτῷ τῆς τε στρατείας ἡγήσεσθαι καὶ τὰ πλείω τῆς Παρθίας ἀκονιτὶ προσποιήσειν) τόν τε πόλεμον τὸν πρὸς αὐτοὺς ἐς χεῖρας ἤγετο καὶ τῷ Μοναίσῃ ἄλλα τε καὶ τρεῖς τῶν Ῥωμαίων πόλεις, μέχρις ἂν διαπολεμήσῃ, νέμεσθαι ἔδωκε, καὶ προσέτι καὶ τὴν τῶν Πάρθων βασιλείαν ὑπέσχετο. πραττόντων δὲ αὐτῶν ταῦτα δείσας ὁ Φραάτης, ἄλλως τε καὶ τῶν Πάρθων χαλεπῶς ἐπὶ τῇ τοῦ Μοναίσου φυγῇ φερόντων, ἐπεκηρυκεύσατό τε αὐτῷ οὐδὲν ὅ τι οὐκ ἐπαγγελλόμενος, καὶ ἔπεισεν αὐτὸν ἐπαναχωρῆσαι. γνοὺς οὖν τοῦτο ὁ Ἀντώνιος ὀργὴν μέν, ὥσπερ εἰκός, ἐποιεῖτο, οὐ μέντοι ἀπέκτεινε τὸν Μοναίσην, καίπερ ἐν τῇ αὐτοῦ ἐπικρατείᾳ ἔτ´ ὄντα· οὔτε γὰρ ἂν ἄλλον τινὰ τῶν βαρβάρων, ἄν γέ τι τοιοῦτο ποιήσῃ, σφετερίσασθαι προσεδόκησε, καί τινα ἀπάτην ἐπ´ αὐτοὺς παρεσκευάζετο. ἐκεῖνόν τε οὖν ἀφῆκεν ὡς καὶ τὰ τῶν Πάρθων οἱ προσποιήσοντα, καὶ πρέσβεις μετ´ αὐτοῦ πρὸς τὸν Φραάτην ἔπεμψε. καὶ λόγῳ μὲν τὴν εἰρήνην ἔπραττεν ἐπὶ τῷ τά τε σημεῖα καὶ τοὺς αἰχμαλώτους τοὺς ἐν τῇ τοῦ Κράσσου συμφορᾷ ἁλόντας κομίσασθαι, ἵνα ἀπαράσκευον τὸν βασιλέα διὰ τὴν τῆς συμβάσεως ἐλπίδα λάβῃ, ἔργῳ δὲ τὰ τοῦ πολέμου πάντα ἡτοιμάζετο.

Traduction française :

[49,24] Pendant le reste de l'hiver, sous les consuls Gellius et Nerva, P. Canidius Crassus, ayant marché contre les Ibères de ces contrées, défit dans une bataille leur roi Pharnabaze et l'amena à une alliance; puis, étant entré avec lui dans l'Albanie, pays limitrophe, il battit les habitants et leur roi Zober, qu'il attira également à son parti. Enflé de ses succès et surtout fondant de grandes espérances sur Monaesès (Monaesès lui avait promis de se mettre à la tête d'une expédition et de soumettre sans coup férir la plus grande partie du pays des Parthes), Antoine lui donna la conduite de la guerre contre les Parthes, lui concéda, entre autres faveurs, la possession jusqu'à la fin de la guerre de trois villes appartenant aux Romains, et, de plus, lui promit le royaume des Parthes. Pendant qu'ils faisaient ces choses, Phraate, saisi de crainte, surtout parce que les Parthes étaient irrités de l'exil de Monaesès, traita avec lui en lui faisant toutes les offres possibles et le persuada de revenir. Antoine, quand il connut cette défection, s'en irrita, comme il était juste; néanmoins il ne fit pas mourir Monaesès, bien qu'il fût encore en son pouvoir, car il pensa que, s'il le faisait, aucun autre parmi les Barbares ne s'attacherait à lui: mais il tendit un piège au roi et à Monaesès. En conséquence, il le laissa partir, comme s'il devait lui soumettre les Parthes, et envoya avec lui des ambassadeurs à Phraate. En apparence, il faisait la paix à la condition que les enseignes et les captifs pris lors de la déroute de Crassus seraient rendus, afin de saisir le roi au dépourvu, en lui donnant l'espérance d'un traité, tandis qu'en réalité il faisait tous ses préparatifs pour la guerre.





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Dernière mise à jour : 31/08/2006