HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XLIX

μᾶλλον



Texte grec :

[49,37] ἐπὶ οὖν τούτους ὁ Καῖσαρ τότε στρατεύσας τὸ μὲν πρῶτον οὔτε τι ἐδῄου οὔτε τι ἥρπαζε, καίπερ καὶ τὰς κώμας αὐτῶν τὰς ἐν τοῖς πεδίοις ἐκλιπόντων· ἤλπιζε γὰρ ἐθελοντὰς αὐτοὺς ὑπάξεσθαι· ὡς δὲ καὶ προχωροῦντα αὐτὸν πρὸς Σισκίαν ἐλύπησαν, ὠργίσθη καὶ τήν τε χώραν σφῶν ἔκαιε καὶ πάνθ´ ὅσα ἐδύνατο λείαν ἐποιεῖτο. πλησιάσαντος δ´ αὐτοῦ τῇ πόλει οἱ ἐπιχώριοι παραυτίκα μὲν ὑπὸ τῶν δυνατῶν ἀναπεισθέντες ὡμολόγησάν τε αὐτῷ καὶ ὁμήρους ἔδοσαν, μετὰ δὲ τοῦτο τάς τε πύλας ἀπέκλεισαν καὶ ἐς πολιορκίαν κατέστησαν. εἶχον μὲν γὰρ καὶ τείχη ἰσχυρά, τὸ δ´ ὅλον ποταμοῖς δύο ναυσιπόροις ἐθάρσουν. ὁ γὰρ Κόλοψ ὀνομαζόμενος παρ´ αὐτὸν τὸν περίβολον παραρρέων ἐς τὸν Σάουον ὀλίγον ἀπέχοντα αὐτοῦ ἐμβάλλει καὶ νῦν πᾶσαν τὴν πόλιν ἐγκεκύκλωται, Τιβερίου τάφρῳ τινὶ μεγάλῃ ἐς τοῦτο αὐτὸν καταστήσαντος, δι´ ἧς ἐς τὸ ἀρχαῖον αὖθις ῥεῖθρον ἐπανέρχεται. τότε δὲ τῇ μὲν τοῦ Κόλοπος παρ´ αὐτὰ τὰ τείχη παρεξιόντος, τῇ δὲ τοῦ Σάουου ὀλίγον ἄπωθεν παραρρέοντος διάκενόν τι κατελέλειπτο, ὃ καὶ σταυρώμασι καὶ ταφρεύμασιν ὠχύρωτο. ὁ οὖν Καῖσαρ πλοῖα παρὰ τῶν ταύτῃ συμμάχων ποιηθέντα λαβών, καὶ διά τε τοῦ Ἴστρου ἐς τὸν Σάουον καὶ δι´ ἐκείνου ἐς τὸν Κόλοπα αὐτὰ ἀγαγών, προσέβαλέ σφισι τῷ πεζῷ ἅμα καὶ ταῖς ναυσί, καί τινας καὶ ναυμαχίας ἐν αὐτῷ ἐποιήσατο. καὶ γὰρ οἱ βάρβαροι μονόξυλα πλοῖα ἀντικατασκευάσαντες διεκινδύνευον, καὶ ἔν τε τῷ ποταμῷ ἄλλους τε συχνοὺς καὶ τὸν Μηνᾶν τὸν τοῦ Σέξτου ἐξελεύθερον ἀπέκτειναν, καὶ ἐν τῇ γῇ ἰσχυρῶς αὐτὸν ἠμύνοντο, μέχρις οὗ τῶν συμμάχων τινὰς ἐνηδρεῦσθαί τε καὶ ἐφθάρθαι ἐπύθοντο· τότε γὰρ ἀθυμήσαντες ἐνέδοσαν. καὶ οὕτως ἁλόντων ἐκείνων καὶ τὸ ἄλλο Παννονικὸν ὁμολογίᾳ προσηγάγετο.

Traduction française :

[49,37] Dans son expédition contre ces peuples, César s'abstint d'abord de rien ravager et de rien piller, bien qu'ils eussent abandonné les villages situés en plaine, car il espérait les amener à se soumettre volontairement ; mais quand ils en vinrent à gêner sa marche contre Siscia, il s'irrita, brûla le pays et fit le plus de butin qu'il put. Quand if fut arrivé près de la ville, les habitants, à la persuasion des principaux d'entre eux, traitèrent avec lui et lui donnèrent des otages ; mais ensuite ils lui fermèrent leurs portes et furent mis en état de siège. Ils avaient de fortes murailles, et, en somme, ils mettaient leur confiance dans deux fleuves navigables. En effet, le Colops, qui baigne l'enceinte, se jette dans le Save qui est peu éloigné et entoure aujourd'hui la ville tout entière, Tibère l'y ayant conduit au moyen d'un grand fossé par lequel il retourne dans son ancien lit. Mais, à cette époque, le Colops, d'un côté, passant au pied même des remparts, et, d'un autre, le Save coulant à peu de distance, laissaient dans le milieu un espace vide qui avait été fortifié avec des palissades et des fossés. César, prenant des barques construites aux environs par ses alliés, et les faisant passer par l'Ister dans le Save, et par celui-ci dans le Colops, attaqua la ville à la fois avec ses troupes de terre et avec ses vaisseaux, et livra plusieurs batailles navales sous ses murs. Les Barbares, en effet, ayant à leur tour fabriqué des barques d'une seule pièce, soutinrent la lutte, tuèrent, entre autres, sur le fleuve, Ménas, l'affranchi de Sextus, et sur terre repoussèrent vigoureusement César, jusqu'au moment où ils apprirent que quelques-uns de leurs alliés étaient tombés dans des embuscades et avaient péri. Alors ils cédèrent par découragement. Leur soumission amena celle du reste de la Pannonie.





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Dernière mise à jour : 31/08/2006