HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XXXIX

τοῦ



Texte grec :

[39,30] Πομπήιος δὲ, οὐδὲν τούτοις ἐκπλαγεὶς ἔς τε τὸ συνέδριόν ποτε ἐσεπήδησεν, ὑπεναντιούμενος αὐτῷ ψηφιεῖσθαι μέλλοντι, καὶ ἐκεῖνό τε κυρωθῆναι ἐκώλυσε, καὶ τοῦ Μαρκελλίνου μετὰ τοῦτο πυθομένου δημοσίᾳ αὐτοῦ εἰ ὄντως ἐπιθυμεῖ ὑπατεῦσαι, ἐλπίδι τοῦ κατοκνήσειν αὐτὸν σπουδαρχεῖν ὁμολογῆσαι· « τῶν μὲν δικαίων ἀνδρῶν ἕνεκα οὐδὲν τῆς ἀρχῆς δεῖσθαι ἔφη, διὰ δὲ δὴ τοὺς ταραχώδεις, καὶ σφόδρα αὐτῆς ἀντιποιεῖσθαι. » Ὡς οὖν τούτῳ φανερῶς ἐνέκειτο, καὶ ὁ Κράσσος ἐρωτηθεὶς καὶ αὐτὸς τὰ αὐτὰ οὐχ ὡμολόγησε μέν, οὐ μὴν οὐδ' ἀπηρνήσατο, ἀλλ', ὥσπερ εἰώθει, διὰ μέσου ἐχώρησεν, εἰπὼν ὅτι πάνθ' ὅσα τῷ κοινῷ συμφέροι πράξει· κατέδεισαν ὅ τε Μαρκελλῖνος καὶ ἄλλοι πολλοὶ τήν τε παρασκευὴν αὐτῶν καὶ τὴν ἀντίταξιν, καὶ οὐδὲ ἀπήντων ἔτι ἐς τὸ βουλευτήριον. Μὴ συλλεγομένου δὲ τοῦ καθήκοντος ἐκ τῶν νομίμων ἀριθμοῦ πρὸς τὸ ψηφισθῆναί τι περὶ τῶν ἀρχαιρεσιῶν, οὐδὲ χρηματισθῆναί τι ἀρχὴν περὶ αὐτῶν ἠδυνήθη, ἀλλὰ ὁ ἐνιαυτὸς οὕτω διέβη. Οὐ μέντοι οὔτε τὴν ἐσθῆτα μετημπίσχοντο, οὔτε ἐς τὰς πανηγύρεις ἐφοίτων, οὐκ ἐν τῷ Καπιτωλίῳ τῇ τοῦ Διὸς ἑορτῇ εἱστιάθησαν, οὐκ ἐπὶ τὰς ἀνοχὰς τὰς Λατίνας, δεύτερον τότε ὑπό τινος οὐκ ὀρθῶς πραχθέντος ποιουμένας, ἐς τὸ Ἀλβανὸν ἀφίκοντο· ἀλλ' ὥσπερ δεδουλωμένοι, καὶ μήτ' ἀρχὰς ἑλέσθαι, μήτ' ἄλλο τι πολιτικὸν πρᾶξαι ἐξουσίαν ἔχοντες, τὸ λοιπὸν τοῦ ἔτους διήγαγον.

Traduction française :

[39,30] Pompée, nullement effrayé de ces événements, s'élança dans le sénat pour s'opposer au décret qu'il allait rendre et empêcha qu'il ne fût rendu. Ensuite, Marcellinus lui ayant demandé publiquement s'il aspirait au consulat, dans l'espoir qu'il n'oserait avouer sa candidature : "Ce n'est pas à cause des bons citoyens n que j'en ai besoin, répondit-il ; mais je dois le briguer avec ardeur à cause des factieux." Pompée poursuivait donc le consulat sans détour. Crassus, à qui la même question fut adressée, ne fit ni aveu ni réponse négative. Suivant son habitude, il prit un moyen terme et dit qu'il agirait comme l'exigerait l'intérêt de l'État. Marcellinus et beaucoup d'autres, craignant les menées et l'opposition de ces deux hommes, ne vinrent plus au sénat. On ne put réunir le nombre de membres exigé par la loi pour qu'un décret fin rendu sur l'élection des magistrats. Rien ne fut statué à ce sujet, et l'année s'acheva ainsi ; mais le sénat ne quitta point le deuil : il n'assista ni aux jeux publics, ni au banquet du Capitole, le jour de la fête de Jupiter, et ne se rendit pas au mont Albain pour les féries latines qu'un célébrait une seconde fois, en ce moment, à cause de quelque irrégularité. Il passa le reste de l'année, comme s'il avait été réduit en servitude, sans avoir le droit de nommer des magistrats, ni de traiter une affaire politique.





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Dernière mise à jour : 8/02/2006