Texte grec :
[39,17] Τῷ δὲ δὴ προτέρῳ ἔτει καὶ τοιόνδε τι, ἴδιον μὲν, φέρον δέ πως ἐς τὴν
συγγραφήν, ἐπράχθη. Τοῦ γὰρ νόμου διαρρήδην ἀπαγορεύοντος μηδένας δύο
ἅμα ἐκ τῆς αὐτῆς συγγενείας τὴν αὐτὴν ἱερατείαν ἔχειν, ὁ Σπινθὴρ ὁ ὕπατος,
ἐπιθυμήσας Κορνήλιον Σπινθῆρα τὸν υἱὸν ἐς τοὺς οἰωνιστὰς ἐσαγαγεῖν, ἔπειτ'
ἐπειδὴ ὁ Φαῦστος ὁ τοῦ Σύλλου παῖς, ἐκ τοῦ τῶν Κορνηλίων φύλου ὢν,
προενεγέγραπτο, ἐξεποίησεν αὐτὸν ἐς τὸ Μαλλίου Τορκουάτου γένος. Καὶ
οὕτως ὁ νόμος, ἐν τοῖς ἑαυτοῦ ῥήμασι μείνας ἔργῳ κατελύθη.
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Traduction française :
[39,17] L'année précédente se passa un fait relatif à des particuliers, mais qui pourtant
n'est pas étranger à l'histoire. La loi défendait expressément que deux membres
de la même famille fussent revêtus du même sacerdoce en même temps. Le
consul Spinther voulut néanmoins faire entrer dans le collège des augures
Cornelius Spinther, son fils ; mais comme Faustus, fils de Sylla, de la famille des
Cornelius, avait été déjà admis dans ce collège, Sphinter fit adopter son fils par la
famille de Manlius Torquatus. De cette manière, la loi fut respectée littéralement,
mais violée en réalité.
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