HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XXXIX

τοῦ



Texte grec :

[39,15] Οἱ μὲν οὖν ἄνθρωποι τοιαῦτα ὑπὸ τῶν χρημάτων ἐποίουν· τὸ δὲ δὴ θεῖον κεραυνῷ κατ' ἀρχὰς εὐθὺς τοῦ ἐχομένου ἔτους τὸ ἄγαλμα τοῦ Διὸς τοῦ ἐν τῷ Ἀλβανῷ ἱδρυμένου βαλὸν, τὴν κάθοδον τοῦ Πτολεμαίου χρόνον τινὰ ἐπέσχε. Τοῖς γὰρ Σιβυλλείοις ἔπεσιν ἐντυχόντες, εὗρον ἐν αὐτοῖς ἐγγεγραμμένον αὐτὸ τοῦτο· « Ἂν ὁ τῆς Αἰγύπτου βασιλεὺς βοηθείας τινὸς δεόμενος ἔλθῃ, τὴν μὲν φιλίαν οἱ μὴ ἀπαρνήσασθε, μὴ μέντοι καὶ πλήθει τινὶ ἐπικουρήσητε. Εἰ δὲ μή, καὶ πόνους καὶ κινδύνους ἕξετε. » Κἀκ τούτου τὴν συντυχίαν τῶν ἐπῶν πρὸς τὰ τότε γενόμενα θαυμάσαντες, ἀπεψηφίσαντο πάντα τὰ περὶ αὐτοῦ ἐγνωσμένα, Γαίῳ Κάτωνι πεισθέντες δημάρχῳ. Ταῦτα δὲ ἐχρήσθη μὲν οὕτως· ἐδημοσιεύθη δέ (οὐ γὰρ ἐξῆν οὐδὲν τῶν Σιβυλλείων, εἰ μὴ ἡ βουλὴ ψηφίσαιτο, ἐς τὸ πλῆθος ἐξαγγέλλεσθαι) διὰ τοῦ Κάτωνος. Ἐπειδὴ γὰρ τάχιστα ὁ νοῦς τῶν ἐπῶν διεθρυλήθη, (ὥσπερ εἴωθε γίγνεσθαι) ἔδεισε μὴ συγκρυφθείη· καὶ ἔς τε τὸν ὅμιλον τοὺς ἱερέας ἐσήγαγε, κἀνταῦθα, πρὶν ὁτιοῦν τὴν γερουσίαν ἐπ' αὐτοῖς χρηματίσαι, ἐξεβιάσατό σφας ἐκλαλῆσαι τὸ λόγιον. Ὅσῳ γάρ τοι μᾶλλον οὐκ ἐδόκει σφίσιν ἐξεῖναι τοῦτο, τὸ πλῆθος ἔσχε.

Traduction française :

[39,15] Voilà où l'on était poussé par la soif de l'or : du reste, dès le commencement de l'année suivante, les dieux eux-mêmes, en frappant de la foudre la statue de Jupiter élevée sur le mont Albain, retardèrent pour un temps le retour de Ptolémée. Les livres sibyllins furent consultés, et l'on y lut ces paroles : "Si le roi d'Égypte vient vous demander du secours, ne lui refusez pas votre amitié ; mais ne lui accordez aucune armée : sinon, vous aurez à supporter des fatigues et des dangers." Frappés de l'accord de cet oracle avec les circonstances présentes, les Romains, sur l'avis de Caton, tribun du peuple, annulèrent les résolutions prises au sujet de Ptolémée. Telle fut la réponse de la Sibylle : Caton la divulgua, quoiqu'il ne fût pas permis de publier les oracles sibyllins sans un décret du sénat. Elle circula promptement dans le sénat, comme c'est l'ordinaire : Caton, qui craignait qu'on ne la tînt secrète, amena les pontifes devant le peuple et les força de la lire, avant que le sénat eût statué. Plus cette lecture leur paraissait illégale, plus le peuple insista.





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Dernière mise à jour : 8/02/2006