Texte grec :
[39,65] Κἀν τούτῳ καὶ ὁ Πομπτῖνος ὁ Γάιος τὰ ἐπινίκια τὰ τῶν Γαλατῶν ἔπεμψεν. Ἐς
γὰρ ἐκεῖνο τοῦ χρόνου, μηδενός οἱ διδόντος αὐτά, ἔξω τοῦ πωμηρίου διέμεινε.
Καὶ τότε δ' ἂν αὐτῶν ἥμαρτεν, εἰ μὴ ὁ Γάλβας ὁ Σέρουιος συστρατευσάμενος
αὐτῷ, κρύφα καὶ ὑπὸ τὴν ἕω στρατηγῶν τὴν ψῆφόν τισι (καίπερ οὐκ ἐξὸν ἐκ τῶν
νόμων, πρὶν πρώτην ὥραν γενέσθαι, ἐν τῷ δήμῳ τι χρηματισθῆναι) ἔδωκε. Καὶ
διὰ τοῦτο τῶν δημάρχων τινὲς, ἀπολειφθέντες τῆς ἐκκλησίας, ἐν γοῦν τῇ πομπῇ
πράγματα αὐτῷ παρέσχον, ὥστε καὶ σφαγὰς συμβῆναι.
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Traduction française :
[39,65] A la même époque aussi, Caïus Pomptinus reçut les honneurs du triomphe
pour sa victoire sur les Gaulois. Il était resté jusqu'alors hors du pomérium ; parce
qu'on ne les lui avait pas accordés, et il ne les aurait pas encore obtenus, si
Servius Galba, qui avait pris part à cette expédition et qui était préteur, n'avait fait
voter secrètement quelques citoyens, à la pointe du jour ; quoique la loi défendit
de traiter aucune affaire publique, avant la première heure. Aussi plusieurs
tribuns, qui n'avaient pas assisté à l'assemblée du peuple, cherchèrent-ils à lui
susciter des embarras pendant la célébration de ce triomphe : des meurtres furent
même commis.
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