Texte grec :
[39,36] Κυρωθέντος δὲ οὕτω τοῦ νόμου, καὶ τοῦ πλήθους ἀπαλλαττομένου ἤδη ἐκ
τοῦ συλλόγου, παραλαβὼν ὁ Ἀτέιος τὸν Γάλλον αἵματος ἀνάπλεων (
ἐκβιαζόμενος γὰρ ἐκ τοῦ συνεδρίου ἐπλήγη) παρήγαγέ τε ἐς τοὺς ἔτι
παρόντας, καὶ ἐπιδείξας αὐτόν, καὶ ἐπειπὼν ὅσα εἰκὸς ἦν, δεινῶς σφας
ἐξετάραξεν. Αἰσθόμενοι οὖν τοῦθ' οἱ ὕπατο,ι ἦλθόν τε διὰ ταχέων (ἐγγύθεν
γάρ ποθεν τοῖς πραττομένοις ἐφήδρευον) καὶ καταφοβήσαντες αὐτούς, ἅτε
καὶ χεῖρα οὐκ ὀλίγην ἔχοντες, εὐθύς τε ἐκκλησίαν συνήγαγον καὶ τὰ κατὰ τὸν
Καίσαρα ἐπεψήφισαν· ἀντειπεῖν μὲν καὶ πρὸς ἐκεῖνα τῶν αὐτῶν πειραθέντων,
οὐ μέντοι καὶ δυνηθέντων τι πρᾶξαι.
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Traduction française :
[39,36] La loi fut ainsi rendue, et la multitude s'éloignait de l'assemblée, lorsque Ateius
prit Gallus tout couvert de sang (il avait été violemment chassé du sénat et
blessé), l'amena devant ceux qui étaient encore réunis, montra ses blessures et
produisit une profonde émotion par quelques paroles adaptées à la circonstance.
A cette nouvelle, les consuls, postés dans le voisinage pour épier ce qui se
passait, accoururent en toute hâte avec une troupe nombreuse et répandirent
partout la crainte : ils convoquèrent aussitôt l'assemblée et portèrent le décret
concernant César. Ceux qui s'y étaient d'abord opposés voulurent le combattre
encore ; mais leur résistance fut impuissante.
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