HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XXXVII

προσεποιήσατο



Texte grec :

[37,15] ὡς οὖν τά τε ἐνταῦθα κατείργαστο καὶ ὁ Φραάτης ἡσυχίαν ἦγεν, ἥ τε Συρία καὶ ἡ Φοινίκη καθειστήκει, τρέπεται πρὸς Ἀρέταν. οὗτος δὲ Ἀραβίων μὲν τῶν νῦν τοῖς Ῥωμαίοις δουλευόντων μέχρι τῆς Ἐρυθρᾶς θαλάσσης ἐβασίλευε, πλεῖστα δὲ δὴ τὴν Συρίαν πρότερον λυπήσας, καὶ διὰ τοῦτο μάχῃ πρὸς τῶν Ῥωμαίων ἀμυνόντων αὐτῇ νικηθείς, ὅμως καὶ τότε ἔτ´ ἐπολέμει. ἐπ´ οὖν τοῦτον τούς τε πλησιοχώρους αὐτῷ ὁ Πομπήιος ἐλάσας ἀκονιτί τε αὐτοὺς προσηγάγετο καὶ φρουρᾷ παρέδωκε. κἀντεῦθεν ἐπὶ τὴν Συρίαν τὴν Παλαιστίνην, ὡς καὶ τὴν Φοινίκην κακώσαντας, ὥρμησεν. ἦρχον δὲ αὐτῶν Ὑρκανός τε καὶ Ἀριστόβουλος ἀδελφοί, καὶ ἐτύγχανον ὑπὲρ τῆς τοῦ σφετέρου θεοῦ, ὅστις ποτὲ οὗτός ἐστιν, ἱερωσύνης (οὕτω γὰρ τὴν βασιλείαν σφῶν ὠνόμαζον) αὐτοί τε διαφερόμενοι καὶ τὰς πόλεις στασιάζοντες. ὁ οὖν Πομπήιος Ὑρκανὸν μὲν οὐδεμίαν ἀξιόχρεων ἰσχὺν ἔχοντα ἀμαχεὶ εὐθὺς προσέθετο, Ἀριστόβουλον δὲ ἐς χωρίον τι κατακλείσας ὁμολογῆσαί οἱ ἠνάγκασε, καὶ ἐπειδὴ μήτε τὰ χρήματα μήτε τὸ φρούριον παρεδίδου, ἔδησεν αὐτόν. κἀκ τούτου τοὺς μὲν ἄλλους ῥᾷον προσεποιήσατο, τὰ δὲ Ἱεροσόλυμα πολιορκῶν πράγματα ἔσχε.

Traduction française :

[37,15] Tout était fini dans ces contrées, Phraate se tenait tranquille, l'ordre était établi en Syrie et dans la Phénicie : Pompée alors marcha contre Arétas, qui régnait jusqu'à la mer Rouge, sur le pays des Arabes maintenant soumis aux Romains. Antérieurement, il avait souvent causé du dommage à la Syrie, et, quoiqu'il eût été déjà vaincu par les Romains venus au secours de cette contrée, il faisait encore la guerre. Pompée se mit donc en campagne contre Arétas et contre ses voisins, les vainquit sans peine et laissa un corps d'armée dans ce pays. De là, il se rendit eu toute diligence dans la Syrie-Palestine dont les habitants avaient dévasté la Phénicie. La Syrie-Palestine était gouvernée par deux frères, Hyrcan et Aristobule, qui se disputaient la dignité de grand prêtre de leur dieu : on ne sait quel est ce dieu, et cette dignité confère le pouvoir suprême dans ce pays. Cette rivalité remplissait les villes de séditions. Pompée réduisit sous sa puissance, sur-le-champ et sans combat, Hyrcan, qui n'avait point des forces suffisantes. Quant à Aristobule, il l'enferma dans un château fort et le contraignit à traiter. Puis, comme Aristobule ne lui livrait ni ce château, ni les sommes qu'il avait promises en capitulant, il le fit prisonnier. Dés lors le reste de la Syrie fut facile à conquérir ; mais Pompée eut de grands obstacles à surmonter au siège de Jérusalem.





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Dernière mise à jour : 8/05/2006