HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre XXXVII

σιωπῶντος



Texte grec :

[37,45] κἀν τούτῳ ὁ Καῖσαρ, τοῦ Κλωδίου τοῦ Πουπλίου τὴν γυναῖκα αὐτοῦ ἔν τε τῇ οἰκίᾳ καὶ παρὰ τὴν ποίησιν τῶν ἱερῶν, ἅπερ αἱ ἀειπαρθένοι παρά τε τοῖς ὑπάτοις καὶ παρὰ τοῖς στρατηγοῖς ἄγνωστα ἐκ τῶν πατρίων ἐς πᾶν τὸ ἄρρεν ἐπετέλουν, αἰσχύναντος, ἐκείνῳ μὲν οὐδὲν ἐνεκάλεσεν (καὶ γὰρ εὖ ἠπίστατο ὅτι οὐχ ἁλώσεται διὰ τὴν ἑταιρείαν), τὴν δὲ δὴ γυναῖκα ἀπεπέμψατο, εἰπὼν ἄλλως μὲν μὴ πιστεύειν τῷ λεγομένῳ, μὴ μέντοι καὶ συνοικῆσαι ἔτ´ αὐτῇ δύνασθαι, διότι καὶ ὑπωπτεύθη ἀρχὴν μεμοιχεῦσθαι· τὴν γὰρ σώφρονα χρῆναι μὴ μόνον μηδὲν ἁμαρτάνειν, ἀλλὰ μηδ´ ἐς ὑποψίαν αἰσχρὰν ἀφικνεῖσθαι. τότε μὲν ταῦτά τε ἐγένετο, καὶ ἡ γέφυρα ἡ λιθίνη ἡ ἐς τὸ νησίδιον τὸ ἐν τῷ Τιβέριδι ὂν φέρουσα κατεσκευάσθη, Φαβρικία κληθεῖσα·

Traduction française :

[37,45] A la même époque, P. Clodius souilla l'honneur de la femme de César, dans sa propre maison, pendant les sacrifices que les Vestales célébraient chez les consuls et chez les préteurs, et dont l'accès était interdit aux hommes par la coutume des ancêtres. César, persuadé que Clodius, soutenu par sa faction, ne serait pas condamné, ne l'appela pas en justice ; mais il répudia sa femme, non qu'il ajouté foi aux bruits répandus contre elle ; mais parce qu'il ne pouvait plus la garder auprès de lui, du moment qu'elle était soupçonnée d'adultère ; car, disait-il, une femme vertueuse doit non seulement être exempte de faute, mais ne pas même encourir un soupçon déshonorant. Tels sont les événements qui se passèrent alors : de plus on construisit un pont de pierre conduisant à la petite île qui existe dans le Tibre, et on l'appela le pont de Fabricius.





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Dernière mise à jour : 8/05/2006