Texte grec :
[37,8] - - - τοῦτο μόνον ἐν τῇ ἀγορανομίᾳ ἐπῃνέθη, ἀλλ´ ὅτι καὶ τὰ Ῥωμαῖα
καὶ τὰ Μεγαλήσια πολυτελέστατα ἐποίησεν, ἔτι δὲ καὶ μονομάχων
ἀγῶνας ἐπὶ τῷ πατρὶ μεγαλοφρονέστατα διέθηκεν. ἐγένετο
μὲν γὰρ τῶν δαπανηθέντων ἐς αὐτὰ τὰ μὲν κοινῇ αὐτῷ πρὸς τὸν
συνάρχοντα Μᾶρκον Βίβουλον τὰ δὲ καὶ ἰδίᾳ· τοσοῦτον δὲ δὴ ἐν
τούτοις ὑπερῆρεν ὥστε καὶ τὴν ἐπ´ ἐκείνοις δόξαν σφετερίσασθαι
καὶ δοκεῖν ἅπαντα αὐτὸς ἀνηλωκέναι. ὁ οὖν Βίβουλος αὐτὸς ἐπισκώπτων
ἔλεγεν ὅτι τὸ αὐτὸ τῷ Πολυδεύκει πεπονθὼς εἴη· τοῦ
γάρ τοι ναοῦ κοινοῦ οἱ πρὸς τὸν ἀδελφὸν τὸν Κάστορα ὄντος, ἐπ´
ἐκείνου μόνου ἡ ἐπωνυμία αὐτοῦ γίγνεται.
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Traduction française :
[37,8] - - - Ce ne fut point la seule chose qui valut des éloges
à César pendant son édilité : on le loua aussi d'avoir fait
célébrer avec la plus grande pompe les jeux romains et la
fête de Cybèle, et d'avoir donné un magnifique combat
de gladiateurs, en l'honneur de son père. Les dépenses
avaient été supportées en partie par César et par son
collègue M. Bibulus, en partie par César seul, mais il se
montra si somptueux dans celles qu'il fit seul, qu'on lui
attribua même celles qui avaient été au compte de
Bibulus, et il parut avoir payé seul tous les frais. Aussi,
Bibulus disait-il en plaisantant qu'il lui arrivait la même
chose qu'à Pollux ; car le même temple était consacré à
Pollux aussi bien qu'à son frère, et cependant il ne portait
que le nom de Castor.
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