Texte grec :
[10,115] καὶ κατὰ σύνοδον δὲ ἀτόμων
πυρὸς ἀποτελεστικῶν, συμφυλίας γενομένης εἰς τὸ τοῦτο τελέσαι, καὶ {κατὰ}
κίνησιν οὗ ἂν ἡ ὁρμὴ ἐξ ἀρχῆς κατὰ τὴν σύνοδον γένηται· καὶ κατὰ πνεύματος
δὲ συλλογὴν ἐν πυκνώμασί τισιν {ἐν} ὁμιχλοειδέσι, καὶ ἐκπύρωσιν τούτου διὰ
τὴν κατείλησιν, εἶτ' ἐπέκρηξιν τῶν περιεχόντων, καὶ ἐφ' ὃν ἂν τόπον ἡ ὁρμὴ
γένηται τῆς φορᾶς, εἰς τοῦτον φερομένου. Καὶ ἄλλοι δὲ τρόποι εἰς τὸ τοῦτο
τελέσαι ἀμύθητοί εἰσιν.
« Αἱ δ' ἐπισημασίαι αἱ γινόμεναι ἐπί τισι ζῴοις κατὰ συγκύρημα γίνονται
τοῦ καιροῦ· οὐ γὰρ τὰ ζῷα ἀνάγκην τινὰ προσφέρεται τοῦ ἀποτελεσθῆναι
χειμῶνα, οὐδὲ κάθηταί τις θεία φύσις παρατηροῦσα τὰς τῶν ζῴων τούτων
ἐξόδους κἄπειτα τὰς ἐπισημασίας ταύτας ἐπιτελεῖ.
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Traduction française :
[10,115] cela peut aussi venir d'un assemblage des atomes qui engendrent
le feu, ou d'un mouvement
qui se fait dans l'endroit où se forme d'abord leur concours, ou des vents
qui s'assemblent et forment des vapeurs, lesquelles s'enflamment dans les
lieux où elles sont resserrées ; ou bien ce sont des matières qui se
franchissent un passage à traversée qui les environnée! continuent à se
mouvoir dans les lieux où elles se portent. Enfin cela se peut encore
exécuter de plus de manières qu'on ne peut dire.
« Les pronostics qu'on tire de certains animaux sont fondés sur les
accidents des saisons; car il n'y a point de liaison nécessaire entre des
animaux et l'hiver, pour qu'ils puissent le produire, et on ne doit pas se
mettre dans l'esprit que le départ des animaux d'un certain lieu soit
réglé par une divinité, qui s'applique ensuite à remplir ces pronostics;
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