Texte grec :
[10,78] « Καὶ μὴν καὶ <τὸ> τὴν ὑπὲρ τῶν κυριωτάτων αἰτίαν ἐξακριβῶσαι
φυσιολογίας ἔργον εἶναι δεῖ νομίζειν, καὶ τὸ μακάριον ἐν τῇ περὶ μετεώρων
γνώσει ἐνταῦθα πεπτωκέναι καὶ ἐν τῷ τίνες φύσεις αἱ θεωρούμεναι κατὰ τὰ
μετέωρα ταυτί, καὶ ὅσα συγγενῆ πρὸς τὴν εἰς τοῦτο ἀκρίβειαν.
« Ἔτι τε οὐ τὸ πλεοναχῶς ἐν τοῖς τοιούτοις εἶναι καὶ τὸ ἐνδεχόμενον καὶ
ἄλλως πως ἔχειν, ἀλλ' ἁπλῶς μὴ εἶναι ἐν ἀφθάρτῳ καὶ μακαρίᾳ φύσει τῶν
διάκρισιν ὑποβαλλόντων ἢ τάραχον μηθέν· καὶ τοῦτο καταλαβεῖν τῇ διανοίᾳ
ἔστιν ἁπλῶς εἶναι.
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Traduction française :
[10,78] « L'étude de la nature doit être regardée comme destinée à nous
développer les causes des principaux phénomènes, et à nous faire envisager
les choses célestes sous une face qui contribue à notre bonheur, nous
portant à considérer, pour en acquérir une meilleure connaissance,
l'affinité qu'elles ont avec d'autres choses, et nous faisant observer que
la manière diverse dont se font ces mouvements, ou dont ils peuvent se
faire, pourrait encore renfermer d'autres différences; mais qu'il nous
suffit de savoir que la cause de ces mouvements ne doit point être
cherchée dans une nature bienheureuse et incorruptible qui ne saurait
renfermer aucun sujet de trouble. Il ne s'agit que de penser pour
concevoir que cela est ainsi.
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