Texte grec :
[10,6] Καὶ ἄλλαις δὲ πολλαῖς ἑταίραις
γράφειν, καὶ μάλιστα Λεοντίῳ, ἧς καὶ Μητρόδωρον ἐρασθῆναι.
Ἔν τε τῷ Περὶ τέλους γράφειν οὕτως·
« Οὐ γὰρ ἔγωγε ἔχω τί νοήσω τἀγαθόν, ἀφαιρῶν μὲν τὰς διὰ χυλῶν ἡδονάς,
ἀφαιρῶν δὲ τὰς δι' ἀφροδισίων καὶ τὰς δι' ἀκροαμάτων καὶ τὰς διὰ μορφῆς. »
Ἔν τε τῇ πρὸς Πυθοκλέα ἐπιστολῇ γράφειν
« Παιδείαν δὲ πᾶσαν, μακάριε, φεῦγε τἀκάτιον ἀράμενος. »
Ἐπίκτητός τε κιναιδολόγον αὐτὸν καλεῖ καὶ τὰ μάλιστα λοιδορεῖ.
Καὶ μὴν καὶ Τιμοκράτης ἐν τοῖς ἐπιγραφομένοις Εὐφραντοῖς ὁ Μητροδώρου μὲν
ἀδελφός, μαθητὴς δὲ αὐτοῦ τῆς σχολῆς ἐκφοιτήσας φησὶ δὶς αὐτὸν τῆς ἡμέρας
ἐμεῖν ἀπὸ τρυφῆς, ἑαυτόν τε διηγεῖται μόγις ἐκφυγεῖν ἰσχῦσαι τὰς
νυκτερινὰς ἐκείνας φιλοσοφίας καὶ τὴν μυστικὴν ἐκείνην συνδιαγωγήν.
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Traduction française :
[10,6] qu'il eut un commerce avec plusieurs autres courtisanes,
mais qu'il fut particulièrement attaché à celui qu'il conserva pour Léontie,
que Métrodore, ainsi que lui, aima éperdument.
On prétend que dans son livre de la Fin il y a de lui ces paroles :
« Je ne trouve plus rien qui puisse me persuader que cela soit un bien qui
bannit les plaisirs qui flattent le goût, qui défend ceux que l'union de
deux amants fait sentir, qui ne veut pas que l'ouïe soit charmée de
l'harmonie, et qui interdit les délicieuses émotions que les images font
naître par les yeux. »
Ils veulent aussi faire croire qu'il écrivit à Pythoclès:
«Fuyez précipitamment, heureux jeune homme, toute sorte de discipline. »
Épictète lui reproche que sa manière de parler était efféminée et sans
pudeur, et l'accable en même temps d'injures.
Timocrate, frère de Métrodore et disciple d'Épicure, s'étant séparé de
son école, a laissé dans ses livres intitulés de la Joie, qu'il vomissait
deux fois par jour, à cause qu'il mangeait trop ; que lui-même avait
échappé avec beaucoup de peine à sa philosophie nocturne, et au risque
d'être seul avec un tel ami ;
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