Texte grec :
[10,29] θήσομεν
δὲ καὶ τὰς Κυρίας αὐτοῦ δόξας καὶ εἴ τι ἔδοξεν ἐκλογῆς ἀξίως ἀνεφθέγχθαι,
ὥστε σὲ πανταχόθεν καταμαθεῖν τὸν ἄνδρα κἂν κρίνειν εἰδέναι.
Τὴν μὲν οὖν πρώτην ἐπιστολὴν γράφει πρὸς Ἡρόδοτον <ἥτις ἐστὶ περὶ τῶν
φυσικῶν· τὴν δὲ δευτέραν πρὸς Πυθοκλέα>, ἥτις ἐστὶ περὶ μεταρσίων· τὴν
<δὲ> τρίτην πρὸς Μενοικέα, ἔστι δ' ἐν αὐτῇ τὰ περὶ βίων. Ἀρκτέον δὴ ἀπὸ
τῆς πρώτης, ὀλίγα προειπόντα περὶ τῆς διαιρέσεως τῆς κατ' αὐτὸν
φιλοσοφίας. Διαιρεῖται τοίνυν εἰς τρία, τό τε κανονικὸν καὶ φυσικὸν καὶ ἠθικόν.
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Traduction française :
[10,29] Je marquerai quelles ont été ses principales opinions ;
et s'il y a d'autres choses essentielles dans ce qu'il a écrit, j'en ferai mention,
afin que vous puissiez vous former à tous égards une idée de ce philosophe,
si tant est que je puisse en juger.
Sa première lettre s'adresse à Hérodote, et roule sur la physique; la
seconde, à Pythoclès, et dans laquelle il parle des corps célestes ; la
troisième, adressée à Ménœcée, concerne la morale. Nous commencerons par
la première, après avoir touché quelque chose de la manière dont ce
philosophe partage la philosophie.
Il la divise en trois parties, dont la première donne des règles pour bien
juger, la seconde traite de la physique, et la troisième de la morale.
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