Texte grec :
[8,45] Καὶ ἄλλο·
Τὰς φρένας ἢν ἐθέλῃς τὰς Πυθαγόραο νοῆσαι,
ἀσπίδος Εὐφόρβου βλέψον ἐς ὀμφάλιον.
Φησὶ γὰρ οὗτος, Ἐγὼν ἦν πρόβροτος· ὃς δ' ὅτε οὐκ ἦν,
φάσκων ὥς τις ἔην, οὔτις ἔην ὅτ' ἔην.
Καὶ ἄλλο, ὡς ἐτελεύτα·
Αἴ, αἴ, Πυθαγόρης τί τόσον κυάμους ἐσεβάσθη;
καὶ θάνε φοιτηταῖς ἄμμιγα τοῖς ἰδίοις.
Χωρίον ἦν κυάμων· ἵνα μὴ τούτους δὲ πατήσῃ,
ἐξ Ἀκραγαντίνων κάτθαν' ἐνὶ τριόδῳ.
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Traduction française :
[8,45] En voici encore d'autres :
Veut-on connaître l'esprit de Pythagore, que l'on envisage la face empreinte sur le
bouclier d'Euphorbe. Il prétend que c'est là ce qu'il était lorsqu'il vivait autrefois, et qu'il
n'était point alors ce qu'il est à présent. Traçons ici ses propres paroles : Lorsque j'existais
alors, je n'étais point ce que je suis aujourd'hui.
Ceux-ci font allusion à sa mort :
Hélas ! pourquoi Pythagore honore-t-il les fèves au point de mourir avec ses disciples
pour l'amour d'elles? Il se trouve près d'un champ planté de ce légume ; il aime mieux
négliger la conservation de sa vie, par scrupule de les fouler aux pieds en prenant la fuite,
qu'échapper à la main meurtrière des Agrigentins en se rendant coupable d'un crime.
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