HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre VIII (Pythagore)

Ἀπὸ



Texte grec :

[8,43] Ἦν καὶ Τηλαύγης υἱὸς αὐτοῖς, ὃς καὶ διεδέξατο τὸν πατέρα καὶ κατά τινας Ἐμπεδοκλέους καθηγήσατο· Ἱππόβοτός γέ τοί φησι λέγειν Ἐμπεδοκλέα, Τήλαυγες, κλυτὲ κοῦρε Θεανοῦς Πυθαγόρεώ τε. Σύγγραμμα δὲ φέρεται τοῦ Τηλαύγους οὐδέν, τῆς δὲ μητρὸς αὐτοῦ Θεανοῦς τινα. Ἀλλὰ καί φασιν αὐτὴν ἐρωτηθεῖσαν ποσταία γυνὴ ἀπ' ἀνδρὸς καθαρεύει, φάναι, « Ἀπὸ μὲν τοῦ ἰδίου παραχρῆμα, ἀπὸ δὲ τοῦ ἀλλοτρίου οὐδέποτε. » Τῇ δὲ πρὸς τὸν ἴδιον ἄνδρα μελλούσῃ πορεύεσθαι παρῄνει ἅμα τοῖς ἐνδύμασι καὶ τὴν αἰσχύνην ἀποτίθεσθαι, ἀνισταμένην τε πάλιν ἅμ' αὐτοῖσιν ἀναλαμβάνειν. Ἐρωτηθεῖσα, « Ποῖα; », ἔφη, « ταῦτα δι' ἃ γυνὴ κέκλημαι. »

Traduction française :

[8,43] Pythagore eut encore un fils, nommé Télauge, qui lui succéda, et qui, selon le sentiment de quelques uns, fut le maître d'Empédocle. On cite ces paroles, que celui-ci adressa à Télauge : « Illustre fils de Théano et de Pythagore. » Ce Télauge n'a rien écrit; mais on attribue quelques ouvrages à sa mère. C'est elle qui, étant interrogée quand une femme devait être censée pure du commerce des hommes, répondit qu'elle l'était toujours avec son mari, et jamais avec d'autres. Elle exhortait aussi les mariées qu'on conduisait à leurs maris, de ne quitter leur modestie qu'avec leurs habits, et de la reprendre toujours en se rhabillant. Quelqu'un lui ayant demandé de quelle modestie elle parlait, elle répondit : De celle qui est la principale distinction de mon sexe.





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Dernière mise à jour : 18/06/2009