Texte grec :
[8,38] Ἀριστοφῶν Πυθαγοριστῇ·
Ἔφη καταβὰς εἰς τὴν δίαιταν τῶν κάτω
ἰδεῖν ἑκάστους, διαφέρειν δὲ πάμπολυ
τοὺς Πυθαγοριστὰς τῶν νεκρῶν· μόνοισι γὰρ
τούτοισι τὸν Πλούτωνα συσσιτεῖν ἔφη
δι' εὐσέβειαν. {Β.} Εὐχερῆ θεὸν λέγεις
εἰ τοῖς ῥύπου μεστοῖσιν ἥδεται συνών.
Ἔτι ἐν τῷ αὐτῷ·
Ἐσθίουσί τε
λάχανά τε καὶ πίνουσιν ἐπὶ τούτοις ὕδωρ·
φθεῖρας δὲ καὶ τρίβωνα τήν τ' ἀλουσίαν
οὐδεὶς ἂν ὑπομείνειε τῶν νεωτέρων.
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Traduction française :
[8,38] Aristophon, de son côté, plaisante sur le compte du philosophe, dans sa pièce
intitulée le Pythagoricien :
Pythagore racontait qu'étant descendu aux enfers, il vit la manière de vivre des
morts, et les observa tous ; mais qu'il remarqua une grande différence entre les
pythagoriciens et les autres, les premiers ayant seuls l'honneur de manger avec Pluton,
en considération de leur piété. Il faut, selon ce que vous dites, que ce dieu ne soit pas
délicat, puisqu'il se plaît dans la compagnie de gens si sales.
Il dit aussi dans la même pièce.
Ils mangent des légumes et boivent de l'eau; mais je défie que personne puisse
supporter la vermine qui les couvre, leur manteau sale et leur crasse.
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