HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre VIII (Pythagore)

ἐσθίειν



Texte grec :

[8,20] Οὐδεπώποτε ἐγνώσθη οὔτε διαχωρῶν οὔτε ἀφροδισιάζων οὔτε μεθυσθείς. Ἀπείχετο καταγέλωτος καὶ πάσης ἀρεσκείας οἷον σκωμμάτων καὶ διηγημάτων φορτικῶν. Ὀργιζόμενος τ' οὔτε οἰκέτην ἐκόλαζεν οὔτ' ἐλεύθερον οὐδένα. Ἐκάλει δὲ τὸ νουθετεῖν πελαργᾶν. Μαντικῇ τ' ἐχρῆτο τῇ διὰ τῶν κληδόνων τε καὶ οἰωνῶν, ἥκιστα δὲ <τῇ> διὰ τῶν ἐμπύρων, ἔξω τῆς διὰ λιβάνου. Θυσίαις τε ἐχρῆτο ἀψύχοις, οἱ δέ φασιν, ὅτι ἀλέκτορσι μόνον καὶ ἐρίφοις καὶ γαλαθηνοῖς τοῖς λεγομένοις ἁπαλίαις, ἥκιστα δὲ ἄρνασιν. Ὅ γε μὴν Ἀριστόξενος πάντα μὲν τὰ ἄλλα συγχωρεῖν αὐτὸν ἐσθίειν ἔμψυχα, μόνον δ' ἀπέχεσθαι βοὸς ἀροτῆρος καὶ κριοῦ.

Traduction française :

[8,20] Jamais on ne le surprit en gourmandise ni en débauche d'amour, ou en ivresse. Il s'abstenait de rire aux dépens d'autrui, et savait si bien réprimer la colère, qu'elle n'eut jamais assez de force sur sa raison pour le réduire à frapper personne, esclave ou non. Il comparait l'instruction à la manière dont les cigognes nourrissent leurs petits. Il ne se servait que de cette partie de la divination qui consiste dans les présages et les augures, n'employant jamais celle qui se fait par le feu, hormis l'encens que l'on brûle dans les sacrifices sans victimes. Sa coutume, dit-on, était de n'offrir que des coqs et des chevreaux de lait, de ceux qu'on appelle tendres, mais aucun agneau. Aristoxène rapporte qu'il permettait de manger toutes sortes d'animaux, excepté le bœuf qui sert au labourage, le bélier et la brebis.





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Dernière mise à jour : 18/06/2009