Texte grec :
[7,6] Ἐτίμων δὴ οὖν Ἀθηναῖοι σφόδρα τὸν Ζήνωνα, οὕτως ὡς καὶ τῶν τειχῶν αὐτῷ τὰς
κλεῖς παρακαταθέσθαι καὶ χρυσῷ στεφάνῳ τιμῆσαι καὶ χαλκῇ εἰκόνι. Τοῦτο δὲ καὶ τοὺς
πολίτας αὐτοῦ ποιῆσαι, κόσμον ἡγουμένους τὴν τἀνδρὸς εἰκόνα. Ἀντεποιοῦντο δ' αὐτοῦ
καὶ οἱ ἐν Σιδῶνι Κιτιεῖς. Ἀπεδέχετο δ' αὐτὸν καὶ Ἀντίγονος, καὶ εἴ ποτ' Ἀθήναζε ἥκοι ἤκουεν
αὐτοῦ πολλά τε παρεκάλει ἀφίκεσθαι ὡς αὐτόν. Ὁ δὲ τοῦτο μὲν παρῃτήσατο, Περσαῖον δ'
ἕνα τῶν γνωρίμων ἀπέστειλεν, ὃς ἦν Δημητρίου μὲν υἱός, Κιτιεὺς δὲ τὸ γένος, καὶ ἤκμαζε
κατὰ τὴν τριακοστὴν καὶ ἑκατοστὴν Ὀλυμπιάδα, ἤδη γέροντος ὄντος Ζήνωνος. Ἡ δ'
ἐπιστολὴ ἡ τοῦ Ἀντιγόνου τοῦτον εἶχε τὸν τρόπον, καθὰ καὶ Ἀπολλώνιος ὁ Τύριος ἐν τοῖς
Περὶ Ζήνωνός φησι·
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Traduction française :
[7,6] Au reste, les Athéniens eurent tant d'estime pour ce philosophe, qu'ils déposèrent
chez lui les clefs de leur ville, l'honorèrent d'une couronne d'or, et lui dressèrent une
statue d'airain. Ses compatriotes en firent autant, persuadés qu'un pareil monument, érigé
à un si grand homme, leur serait honorable. Les Cittiens imitèrent leur exemple, et
Antigone lui-même lui accorda sa bienveillance. Il alla l'écouter lorsqu'il vint à Athènes, et
le pria avec instance de venir le voir ; ce qu'il refusa. Zénon lui envoya Persée, l'un de ses
amis, fils de Démétrius et Cittien de naissance, qui florissait vers la cent trentième
olympiade, temps auquel le philosophe était déjà sur l'âge. Apollonius de Tyr, dans ses
Écrits sur Zénon, nous a conservé la lettre qu'Antigone lui écrivit
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