Texte grec :
[7,43] Εἶναι δ' αὐτῆς τὴν διαίρεσιν εἴς τε τὴν εὕρεσιν καὶ εἰς τὴν φράσιν καὶ εἰς τὴν
τάξιν καὶ εἰς τὴν ὑπόκρισιν. Τὸν δὲ ῥητορικὸν λόγον εἴς τε τὸ προοίμιον καὶ εἰς τὴν
διήγησιν καὶ τὰ πρὸς τοὺς ἀντιδίκους καὶ τὸν ἐπίλογον.
Τὴν δὲ διαλεκτικὴν διαιρεῖσθαι εἴς τε τὸν περὶ τῶν σημαινομένων καὶ τῆς φωνῆς
τόπον· καὶ τὸν μὲν τῶν σημαινομένων εἴς τε τὸν περὶ τῶν φαντασιῶν τόπον καὶ τῶν ἐκ
τούτων ὑφισταμένων λεκτῶν ἀξιωμάτων καὶ αὐτοτελῶν καὶ κατηγορημάτων καὶ τῶν
ὁμοίων ὀρθῶν καὶ ὑπτίων καὶ γενῶν καὶ εἰδῶν, ὁμοίως δὲ καὶ λόγων καὶ τρόπων καὶ
συλλογισμῶν καὶ τῶν παρὰ τὴν φωνὴν καὶ τὰ πράγματα σοφισμάτων·
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Traduction française :
[7,43] aussi la définissent-ils de cette manière : la science de connaître le vrai et le
faux, et ce qui n'est ni l'un ni l'autre. Ils assignent à la rhétorique trois parties, qui
consistent à délibérer, à juger et à démontrer. Ils y distinguent l'invention, l'expression,
l'arrangement, l'action, et partagent un discours oratoire en exorde, narration, réfutation et
conclusion.
Ils établissent dans la dialectique une division en choses dont la figure porte la
signification, et en d'autres dont la connaissance gît dans la voix, celles-ci étant encore
divisées en choses déguisées sous la fiction, et dont le sens dépend de termes propres,
d'attributs et d'autres choses semblables, de genres et d'espèces directes, de même que
du discours, des modes et des syllogismes, tant de ceux de mots que de ceux de choses,
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