HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre VII (Zénon)

δὲ



Texte grec :

[7,37] Ἀρίστων Μιλτιάδου Χῖος, ὁ τὴν ἀδιαφορίαν εἰσηγησάμενος. Ἥριλλος Καρχηδόνιος, ὁ τὴν ἐπιστήμην τέλος εἰπών. Διονύσιος ὁ μεταθέμενος εἰς τὴν ἡδονήν· διὰ γὰρ σφοδρὰν ὀφθαλμίαν ὤκνησεν ἔτι λέγειν τὸν πόνον ἀδιάφορον· οὗτος ἦν Ἡρακλεώτης. Σφαῖρος Βοσποριανός· Κλεάνθης Φανίου Ἄσσιος, ὁ διαδεξάμενος τὴν σχολήν· ὃν καὶ ἀφωμοίου ταῖς σκληροκήροις δέλτοις, αἳ μόλις μὲν γράφονται, διατηροῦσι δὲ τὰ γραφέντα. Διήκουσε δ' ὁ Σφαῖρος καὶ Κλεάνθους μετὰ τὴν Ζήνωνος τελευτήν· καὶ λέξομεν περὶ αὐτοῦ ἐν τῷ Περὶ Κλεάνθους.

Traduction française :

[7,37] Zénon eut encore pour disciples Ariston de Chio, fils de Miltiade, lequel introduisit le dogme de l'indifférence; Hérille de Carthage, qui établissait la science pour fin; Denys d'Héraclée, qui changea de sentiment pour s'abandonner à la volupté, à cause d'un mal qui lui était survenu aux yeux, et dont la violence ne lui permettait plus de soutenir que la douleur est indifférente; Sphérus, natif du Bosphore; Cléanthe d'Asse, fils de Phanius, qui succéda à l'école de son maître. Zénon avait coutume de le comparer à ces tablettes enduites de cire-forte, sur lesquelles les caractères se tracent avec peine, mais s'y conservent plus longtemps. Au reste, après la mort de Zénon, Sphérus devint disciple de Cléanthe, dans la vie duquel nous nous réservons de parler de ce qui le regarde personnellement.





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Dernière mise à jour : 17/06/2009